GREGORY, MON ANGE MA VIE
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 Le don d'organes

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natou
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MessageSujet: Le don d'organes   Le don d'organes EmptyMer 10 Nov - 22:15

Le don d'organes
Qu'est-ce qu'une greffe ?
Quels sont les tissus et les organes que l'on greffe ?
Depuis quand greffe-t-on ?
Quelles sont les conditions pour qu'une greffe réussisse ?
Qu'est-ce que la compatibilité tissulaire ?
Qu'est-ce que le rejet ?
Chacun peut-il être donneur ?
Comment puis-je faire connaître ma position vis à vis du Don d'Organes ?
Qu'est-ce que la mort encéphalique (cérébrale) ?
Tous les greffons conviennent-ils ?
A qui va le don ?
Peut-on vendre un organe ?
Est-ce que le Don d'Organes et le don du corps à la science sont la même chose ?
Qui prélève ? Où prélève-t-on ?
Comment conserver et transporter le greffon ?
Qui paie le prélèvement ?
Comment le receveur est-il sélectionné ?
Peut-on être greffé plusieurs fois ?
Qui greffe ?
Quelles sont les complications possibles d'une greffe ?
Les traitements anti-rejet.
Quelle est la position des différentes religions ?
Qu'est-ce qu'une greffe ?
Une greffe est la mise en place dans le corps humain d'un organe étranger qui lui est devenu nécessaire.

On greffe :

Pour remplacer ou suppléer un organe en défaillance sévère et irréductible, et dont la fonction est vitale.
Pour permettre à un malade de retrouver une existence normale.

Une autogreffe est une greffe dans laquelle le greffon provient du sujet lui-même. Le donneur est le sujet qui va recevoir la greffe.
Une allogreffe (ou homogreffe) est une greffe faite à partir d'un donneur.
Une xénogreffe est une greffe pratiquée entre deux organismes d'espèce différente, par exemple greffe d'un organe d'animal chez l'homme.


Quels sont les tissus et les organes que l'on greffe ?

Prélevés de son vivant (plus de détails) :
Essentiellement les Cellules Hématopoïétiques (ou moelle osseuse, donneurs familiaux ou non)
Rein, entre proches du cercle familial
Peau
Fragments osseux
Lobe hépatique et lobe pulmonaire (exceptionnellement)

Prélevés aprés la mort :
Coeur
Foie
Rein
Coeur-poumon
Poumon
Pancréas
Os - cartilage
Cornée (partie transparente du globe oculaire, située devant l'iris - on ne prélève pas l'oeil)
Peau
Intestin (rarement)

Depuis quand greffe-t-on ?
Les premiers succès chez l'homme,dans le monde, sont :
1959 pour le rein
1967 pour le coeur
1981 pour le bloc coeur-poumon

Premières transplantations en France :
Rein : 1955
Coeur : 1968
Foie : 1972
Pancréas : 1976
Coeur-poumon : 1982
Poumon seul : 1987
Première greffe de moelle osseuse en France : 1956

Quelles sont les conditions pour qu'une greffe réussisse ?
Il faut :
- d'une part, greffer un tissu ou un organe dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches de celle du receveur: c'est la compatibilité tissulaire ;
- d'autre part, maîtriser les phénomènes inéluctables de rejet.

Qu'est-ce que la compatibilité tissulaire ?
C'est la plus ou moins grande similitude biologique des tissus du donneur avec ceux du receveur.
Chaque être humain se définit, sous l'angle biologique, par des antigènes réunis en un groupe tissulaire qui lui est propre. On parle encore de groupe HLA (Human Leucocyte Antigen) parce que ces antigènes, spécifiques de l'individu, se localisent électivement à la surface des globules blancs, tout en existant aussi sur l'enveloppe des autres cellules de l'organisme.
Quand le donneur possède le même groupe tissulaire que le receveur ou un groupe très voisin, on dit qu'il y a compatibilité : le greffon est accepté; la greffe réussit. Dans le cas contraire, il y a rejet du greffon donc, échec de la greffe.

Qu'est-ce que le rejet ?
Le rejet est un phénomène naturel.
C'est la destruction, après sa reconnaissance, de tout élément étranger pénétrant dans un organisme vivant; réaction bénéfique quand il s'agit d'un microbe,par exemple ; réaction regrettable quand il s'agit d'une greffe.
On peut agir sur le phénomène de rejet d'une greffe en atténuant l'intensité de la réponse immunitaire, grâce à des médicaments appropriés en particulier la Ciclosporine, qui depuis les années 80, a permis la multiplication des greffes. Le taux de survie des patients s'est accru de manière spectaculaire.

Chacun peut-il être donneur ?
Tout sujet en état de mort encéphalique, malgré tous les efforts des médecins pour le sauver, doit être considéré comme un donneur potentiel. Dans ce contexte, les médecins entreprennent les recherches des antécédents médicaux et la réalisation d'examens sérologiques permettant de dépister d'éventuelles maladies transmissibles. Seuls ces examens, effectués juste avant le prélèvement, autoriseront ou non le don d'organes et de tissus. On ne définit pas de contre-indications à prori.
En pratique, la qualité fonctionnelle du greffon dépend en grande partie des conditions dans laquelle survient la mort. Un organe dont la fonction est douteuse sera refusé.
Il n'y a pas de limite d'âge légale, cela dépend des organes concernés. Le critère retenu est la qualité des organes prélevables. C'est l'état physiologique du donneur et les circonstances de sa mort qui en décident.

Comment puis-je faire connaître ma position vis à vis du Don d'Organes ?
Si je refuse tout prélèvement d'organe le jour de mon décès, j'ai la possibilité de m'inscrire sur le Registre Nationale des Refus, auprès de l'Agence de la biomédecine. J'aurai dès lors l'assurance de ne pas être prélevé.
Si au contraire je suis résolument POUR le Don d'Organes, je dois :
- le signaler à mes proches, afin que ceux-ci puissent témoigner de ma volonté,
- mieux, porter sur moi une carte de donneur d'organes. Celle-ci n'est pas obligatoire mais facilite grandement le don. Elle me permet d'affirmer ma position et signifie que "j'accepte que le jour de mon décès, si les circonstances le permettent, on me prélève des organes pour greffer à des malades en attente".
Je peux mentionner à mes proches ma volonté d'exclure du prélèvement un ou des organes particuliers.
Il n'y a pas d'âge minimum pour prendre sa carte de donneur : même un mineur peut affirmer ainsi sa position. Il faut simplement savoir qu'en cas de décès (idem pour un majeur faisant l'objet d'une mesure de protection légale), le prélèvement ne peut avoir lieu qu'avec l'accord des parents. L'expérience prouve que de connaître la position de leur enfant facilite le choix des parents.

Qu'est-ce que la mort encéphalique (cérébrale) ?
C'est l'arrêt de toute activité cérébrale. Cet état est irréversible. La certitude de la mort est incontestable, confirmée par des examens médicaux spécialisés.
En état de mort encéphalique, les grandes fonctions de l'organisme doivent être maintenues par une circulation sanguine et une assistance ventilatoire et un maintien du corps à température pour une bonne conservation des organes.

Tous les greffons conviennent-ils ?
Le greffon est l'organe ou le tissu que l'on greffe.
A l'exception du rein, l'organe doit être de même volume ou légèrement inférieur (poumon) que celui qui est à remplacer, en bon état fonctionnel et le plus compatible possible au plan immunologique.
Un greffon qui convient est aussi un greffon géographiquement disponible, c'est-à-dire que le transport et les conditions matérielles de mise en oeuvre permettent de le faire parvenir là où se trouve le receveur dans des limites de temps compatibles avec la durée de survie du greffon (ischémie froide). Elle varie selon l'organe.

A qui va le don ?
Le don est strictement ANONYME. Tous les individus ont des chances égales quant à l'attribution des greffons. Quand un organe est disponible, il est attribué selon des règles strictes dont l'Agence de la biomédecine est garante.

Peut-on vendre un organe ?
NON. Le don est un acte bénévole. Il ne peut faire l'objet d'aucune compensation, financière ou autre.
Pour le receveur, l'organe transplanté est GRATUIT. Les soins reçus pendant l'hospitalisation du donneur avant son décès sont pris en charge par l'organisme social dont il dépend
La loi Bioéthique prévoit de très lourdes sanctions dans le cas où ces règles ne seraient pas respectées.

Est-ce que le Don d'Organes et le don du corps à la science sont la même chose ?
NON. Le Don d'Organes est un don pour la vie. Bien que la personne soit décédée, ses organes sont maintenus en état de fonctionner. Après prélèvement(s) l'aspect extérieur du corps fait l'objet des plus grands soins de la part des médecins, avant la restitution à la famille pour le rite funéraire de chacun.
"Léguer son corps à la science", c'est donner l'ensemble de son corps, après la mort, pour les besoins d' une faculté de médecine. Le corps ne sera pas restitué à la famille. Ce type de don est payant par le donateur (frais de transport et de conservation du corps). Il doit s'adresser au Laboratoire d'anatomie d'un CHU ou à la faculté de médecine la plus proche

Qui prélève ? Où prélève-t-on ?
Le prélèvement est effectué par une équipe médico-chirurgicale spécialisée d'un hôpital ayant obtenu l'agrément.
Le prélèvement est obligatoirement pratiqué dans un hôpital habilité par le ministère de la santé et le préfet du département.
Si le sujet en état de mort encéphalique se trouve dans un hôpital non habilité, le transfert vers un hôpital préleveur est indispensable. Le transfert est obligatoirement médicalisé (ex. Samu).
Une fois le(s) prélèvement(s) effectué(s), le corps est ramené dans son hôpital d'origine, sans frais supplémentaire pour la famille du donneur.
On prélève chez le même donneur un ou plusieurs organes selon leur état et les besoins.

Comment conserver et transporter le greffon ?
En France, tous les organes prélevés sont conservés par le froid dans des liquides de conservation.
Le transport est effectué au plus vite (véhicule automobile, T.G.V., avion, hélicoptère...). La durée de conservation, variable selon les organes, n'excède pas quelques heures.

Qui paie le prélèvement ?
Le donneur en état de mort encéphalique est pris en charge par la Sécurité Sociale. Seuls sont dus les soins reçus pendant l'hospitalisation du donneur avant son décès.
Le transport d'un hôpital non préleveur à un hôpital préleveur est pris en charge par l'organisme de couverture sociale du receveur ; il en est de même de l'hospitalisation en réanimation et des examens pratiqués.
Les frais des prélèvements sont facturés aux hôpitaux qui ont transplanté.
Pour la famille du donneur, le prélèvement n'entraîne aucun frais lié à cette intervention. Par contre, le corps une fois rendu à la famille, celle-ci supportera les frais d'obsèques identiques, qu'il y ait eu prélèvement ou non.

Comment le receveur est-il sélectionné ?
C'est l'Agence de la biomédecine qui dispose des critères, attribue les greffons et à ce titre gère la liste nationale des patients en attente de greffe.
Le mode de sélection dépend, selon l'organe, des règles de priorité fondées sur des critères exclusivement médicaux, géographiques, et du temps de conservation du greffon qui est différent suivant l'organe concerné.

Peut-on être greffé plusieurs fois ?
C'est possible mais on est alors limité par la résistance naturelle du corps humain aux interventions répétées. L'organisme a déjà fabriqué des anticorps dirigés vers l'organe greffé considéré comme étranger ( on dit du malade qu'il est "hyper-immunisé").

Qui greffe ?
La greffe est effectuée dans le service spécialisé d'un hôpital habilité aux transplantations, par une équipe rompue à ce type d'interventions. Les greffes d'organes ne peuvent se dérouler que dans le secteur public. Les greffes de tissus sont possibles dans le secteur privé ou public.

Quelles sont les complications possibles d'une greffe ?
Les complications possibles sont essentiellement de deux sortes :
- le rejet : la greffe n'est pas tolérée par le receveur.
l'infection : en luttant contre le rejet, on diminue les capacités de défense de l'organisme contre les bactéries, virus et parasites rendant le patient plus vulnérable (immuno-déprimé). Des agents, comme le CMV (cytomégalo virus) présent de façon anodine chez une grande partie de la population, sont actifs chez un sujet immuno-déprimé.
- Les traitements anti-rejet.
La contrainte principale est liée à la nécessité de poursuivre le traitement immunosuppresseur (médicament anti-rejet) à vie. Cela impose une surveillance régulière.
"La greffe est souvent vécue comme une seconde naissance" reprise d'une activité professionnelle ou d'une scolarité normale, exercice de presque tous les sports.

Quelle est la position des différentes religions ?
La plupart des courants religieux sont favorables au Don d'Organes : le catholicisme, le protestantisme, l'islam, le judaïsme,une des grandes familles du bouddhisme.
Néanmoins, il faut noter l'opposition de l'hindouisme et du shintoïsme
Que l'on ait une conviction religieuse ou non n'influe évidemment pas sur les notions de fraternité, d'amour, de dignité, de respect. Les prélèvements et transplantations d'organes ne posent pas de problèmes particuliers, ils incitent cependant à une profonde réflexion
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MessageSujet: Re: Le don d'organes   Le don d'organes EmptyVen 12 Nov - 23:28

Qui peut donner ?
Il n’y a pas d’âge limite pour le don. Quand on parle de don d’organes ou de tissus, on fait référence à la volonté de la personne qui va être prélevée. Quand on parle de prélèvement, on fait référence à l’acte médical qui est rendu possible par le don. En France, le prélèvement ne peut pas se faire sur une personne qui était contre le don. d’organes : adolescents comme retraités, tout le monde peut donner son accord au prélèvement d’organes et de tissus sur son corps après la mort. La mort correspond à la destruction totale et irréversible des fonctions de l’encéphale, à savoir l’ensemble formé par le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral.
Le constat de mort repose sur trois observations cliniques : l’absence totale de conscience et de mouvements, la disparition totale des réflexes du tronc cérébral, l’absence de respiration spontanée.. Aucun problème de santé ne constitue non plus un obstacle a priori au don.

Pour les mineurs, l’autorisation des parents ou des tuteurs légaux est indispensable au don.

Tous les âges sont concernés
Aujourd’hui, le prélèvement est possible à tous les âges. S’il est vrai qu’un cœur est rarement prélevé après 60 ans, les reins ou le foie peuvent l’être sur des personnes beaucoup plus âgées. 30,5 % des greffés rénaux ont des greffons qui proviennent aujourd’hui de donneurs qui ont plus de 60 ans.

Inversement, quand un enfant décède, ses parents peuvent tout à fait autoriser le prélèvement de ses organes. Leur petite taille permettra vraisemblablement de greffer un autre enfant.

En 2009, 3,5 % des donneurs avaient moins de 17 ans, 30 % de 18 à 45 ans, 32,1 % de 46 à 60 ans et 34,4 % plus de 60 ans.

Aucun état de santé n’est un obstacle a priori
Il n’y a pas de conditions de santé à remplir pour donner. Le prélèvement peut être envisagé même sur certains donneurs sous traitement médical, ou qui ont des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, au cas par cas, de l’opportunité du prélèvement.

Le cas des mineurs
Jusqu’à 18 ans, ce sont les parents ou les tuteurs légaux qui prennent la décision de prélever. Néanmoins, si l’enfant avait fait part d’une volonté personnelle sur le don d’organes, dans la plupart des cas, elle est prise en compte.
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MessageSujet: Re: Le don d'organes   Le don d'organes EmptyJeu 5 Mai - 9:12

Le don d'organes est un sujet encore trop rarement évoqué en famille. Pourtant il serait bien que chacun fasse connaître sa position à ses proches. Alors quand et comment en parler simplement ?

L'importance de donner son avis
Cette année la journée de sensibilisation au don d'organes avait pour objectif principal de faire prendre conscience à tout un chacun de l'importance d'aborder le délicat sujet du don d'organes en famille et surtout de faire connaître sa position. On peut en plus le signifier en glissant dans ses papiers une carte de donneur.
Lorsque l'on se trouve confronté à la mort accidentelle d'un proche, la douleur est telle qu'il est très difficile de prendre la décision de donner les organes du défunt. Surtout quand la famille ne connaissait pas son opinion à ce sujet. Ce que confirme avec beaucoup d'émotion la maman d'Adrien, 18 ans, décédé récemment, " heureusement que nous en avions parlé avant en famille et avec mon fils, car lorsqu'on est confronté à cette terrible question on n'a pas l'énergie de penser à une chose aussi grave à ce moment-là. C'était évident pour nous. La mort d'Adrien a pris un sens à travers la greffe. Ce qui m'aide à accepter sa mort c'est qu'à travers ce don d'organes il y a une continuation, une personne à son rein, une autre ses poumons. " Pour cette maman il était aussi important de ne pas mettre ses autres enfants à l'écart de cette décision.

Trouver le bon moment
En France parler de la mort et du don d'organes est tabou. Certainement par superstition, mais aussi parce qu'on a tendance à se projeter dans la position du donneur. " La mort est vraiment un sujet évité dans notre société, confirme le Professeur Marcelli, psychiatre à Poitiers. Quand trouver le bon moment pour en parler spontanément à ses proches ? Ce n'est pas simple. On peut le faire à l'occasion d'un événement comme la mort accidentelle d'un ami, un article lu dans la presse. Il n'y a pas de moment idéal. " Pour ce spécialiste de la famille il est important d'en discuter quand on est détendu et surtout il ne faut pas dramatiser la discussion. N'entamez pas celle-ci en disant " tu es pour ou contre ", ce sont des mots qui excitent, il faut en trouver d'autres. Attention également à ne pas forcer une personne totalement opposée au don d'organes à justifier ce refus.
" Entre les parents et les enfants c'est encore plus difficile, remarque le professeur. Ce sont en fait les parents qui bloquent, alors que les enfants se posent très vite des questions sur la vie et la mort. Avec des mots simples on peut leur expliquer que c'est un don de vie. Mais si vraiment votre enfant exprime une angoisse par rapport à la mort, il est inutile d'aborder ce sujet avec lui. "

Don d'organes, état des lieux
L'importance du don d'organes semble aujourd'hui comprise par le public, on le sent plus confiant. Pourtant même si les chiffres sont encourageants ils ne permettent pas encore de résorber la pénurie. Au moment de la demande, le taux d'opposition au prélèvement est toujours stable entre 30 à 32 %. Chaque année en France, 2000 personnes sont en mort encéphalique et sont par conséquent des donneurs potentiels. Or, seulement 1200 prélèvements sont effectués. En 2004, 4000 patients ont été greffés, près de 400 de plus qu'en 2003. Ce chiffre est un espoir pour les personnes en attente de greffe.
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MessageSujet: Re: Le don d'organes   Le don d'organes EmptyDim 8 Mai - 13:02

"Don d'organes.
Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit."

Pour la 10ème édition de la Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe le 22 juin, la finalité du don est mise à l'honneur avec le message « Don d'organes. Pour sauver des vies, il faut l'avoir dit.»

Chaque année, la greffe d'organes permet de sauver la vie ou d'améliorer considérablement les conditions de vie de plus de 4 500 malades. Face à cet enjeu, l'Agence de la bio-médecine souhaite rappeler à toutes les personnes qui sont favorables au don de leurs organes l'importance de partager leur décision avec leurs proches. Et permettre ainsi à un plus grand nombre de personnes d'être greffés. Le dispositif de communication mis en place autour du 22 juin allie campagne radio, campagne internet, document d'information, sites internet dédiés et rencontre avec le public dans les centres commerciaux le 19 juin.
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MessageSujet: Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe   Le don d'organes EmptyMer 22 Juin - 14:05

Aujourd'hui est un jour très important puisque c'est la Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe ; c'est donc aussi LE jour où vous devez vous positionner sur le don d'organes si ce n'est pas encore fait ... ou du moins d'y réfléchir !!!!

22 juin : Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffeDonneur ou pas…
Pourquoi et comment je le dis à mes proches
Etre pour ou contre le don d'organes post mortem, est un choix qui nous engage, mais qui engage aussi nos proches. C'est pourquoi il est important de faire connaître sa position à sa famille. Le 22 juin, l'Agence de Biomédecine invite le grand public à exprimer son opinion.
Si les Français, en grande majorité, se déclarent favorables au don d'organes, ils sont bien moins nombreux à faire connaître leur position à leurs proches. A l'occasion de cette journée nationale de réflexion, une campagne nationale invite chacun à exprimer sa position à ses proches.

La France en situation de pénurie
Le prélèvement d’organes n’est possible que dans des conditions rares. L’organe greffé (ou greffon) provient d’une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d’un service de réanimation. Ce type de décès est provoqué par l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau, le plus souvent, suite à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien. Cette situation représente à peine plus de 1 % des décès hospitaliers enregistrés en court séjour, événement rare qui fait du greffon un bien très précieux pour les patients en attente de greffe.
Malgré une mobilisation croissante, la France connaît toujours une situation de pénurie. En 2004, plus de 11 500 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organes pour continuer à vivre ou à mieux vivre, seules 3 948 ont pu être greffées et 260 sont décédées faute de greffon. Chaque année, le nombre de personnes inscrites sur la liste d’attente s’accroît et le décalage entre le nombre de nouveaux inscrits (4 940 en 2004) et le nombre de greffes effectivement réalisées s’accentue.
La mobilisation de tous reste donc indispensable. Cette année encore, l’Agence de la biomédecine, qui reprend les missions de l’Etablissement français des Greffes, entend sensibiliser le grand public sur le don d’organes et les greffes
Pour ceux qui veulent en plus réflechir aux questions d'éthique posées par le don d'organe, un intéressant éditorial de Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, mérite d'être parcouru :

Don d'organes, don de Vie
A l'occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, le 22 juin 2004, Mgr Jean-Pierre Ricard a publié un Editorial dans l'Aquitaine du 18 juin 2004 sur l'importance de ce geste généreux :
Le 22 juin prochain aura lieu la 4ème Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe. Parmi toutes les journées à thème, il serait dommage que celle-ci passe inaperçue.
Les greffes d'organe sont le seul moyen actuellement envisageable pour sauver la vie de certains malades ou remédier à des astreintes très éprouvantes, comme les séances répétées de dialyse. Beaucoup espèrent cette greffe, l'attendent longtemps. Du fait de cette attente, leur état peut s'aggraver au point de conduire à la mort, une mort qui aurait parfois pu être évitée. Malheureusement, les dons d'organes sont loin de répondre aux besoins exprimés.
Les organes vitaux ne peuvent être prélevés (à part le don d'un rein dans certaines circonstances) que sur des personnes décédées en état de mort cérébrale, souvent après un accident. Les médecins s'adressent alors aux proches parents. Ceux-ci, déjà bouleversés par la soudaineté de la mort, voient leur souffrance ravivée par la demande de prélèvement d'organes sur un être cher. Un tel désarroi amène plus d'une famille à refuser un tel prélèvement.
On peut comprendre une telle souffrance. Celle-ci pourrait être moindre si l'éventualité de prélèvement avait fait l'objet d'une réflexion personnelle et d'échanges en divers lieux, et d'abord au sein de la famille.
En 1996, la Commission sociale de l'Episcopat lançait cet appel : "Nous vous invitons instamment à une réflexion personnelle et à ces échanges en famille et à l'intérieur des communautés, paroissiales et autres. En lançant cet appel, nous ne cherchons pas à faire pression sur les consciences. Nous vous invitons surtout à prendre conscience que la mort peut frapper chacun d'entre nous et de nos proches de manière inopinée, bien avant une vieillesse avancée, et que si douloureuse qu'elle soit pour ceux qui nous aiment et que nous aimons, cette mort peut aussi devenir l'occasion d'un acte de solidarité de très grande valeur."
Oui, l'acceptation de la possibilité d'un don volontaire d'organes est une forme d'un véritable don de soi pour l'autre, un authentique acte d'amour. C'est une des applications inattendues de la parole du Christ : "Nul n'a d'amour plus grand que celui qui donne sa vie pour ceux qu'il aime." (Jn 15, 13) Plusieurs fois, le pape Jean Paul II est intervenu pour appeler à ce don, en rappelant d'ailleurs les conditions dans lesquelles le prélèvement devait être réalisé. Son appel est clair : "Je suis certain que les responsables sociaux, politiques et éducatifs renouvelleront leur engagement à promouvoir une véritable culture du don et de la solidarité. Il faut insuffler dans le cœur des personnes, et en particulier dans le cœur des jeunes, une reconnaissance authentique et profonde du besoin d'amour fraternel, un amour qui puisse trouver une expression dans la décision de devenir un donneur d'organes". (Discours au 18° Congrès international de transplantation d'organes - 29 août 2000)
Cet appel mérite d'être entendu !
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MessageSujet: Re: Le don d'organes   Le don d'organes EmptyMer 22 Juin - 14:21

Lors du journal de 13H de TF1 a été diffusé un reportage sur Olga et Christian un couple qui s'est battu pour que le don d'organes soit élargi aux donneurs vivants proches de la famille et non plus seulement au conjoint.
Olga a été greffée du rein grâce à son mari qui lui a fait don de son rein
Si vous voulez regarder leur témoignage, voilà le lien :


Dernière édition par patoune44 le Mer 22 Juin - 14:26, édité 1 fois
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MessageSujet: spot TV sur le don d'organes   Le don d'organes EmptyMer 22 Juin - 14:22

Voilà le spot que vous pouvez voir en ce moment sur toutes les chaines de télévision :
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MessageSujet: Révisions des lois de bioéthique   Le don d'organes EmptyMer 22 Juin - 14:32

Enfin une bonne nouvelle et il était temps… On ne savait plus si l’on devait l’attendre… Après de nombreuses consultations, discussions, rapports et avis, le texte relatif à la bioéthique a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, le 15 février 2011. Voilà les changements principaux qui ne peuvent que nous faire sauter de joie :

Organes et produits du corps humain

Deux nouveautés importantes en matière de don d’organes ont été introduites dans l’espoir d’augmenter le nombre de greffes et d’élargir le champ des donneurs potentiels. Le cercle des personnes vivantes concernées par le don d’organe a été élargi. Limité jusqu’à présent à la famille proche (en 2004, un premier élargissement avait déjà été réalisé au-delà des pères, mères, frères et sœurs), le texte prévoit désormais d’étendre les possibilités de don d’organes au-delà du cercle familial tout en posant des conditions. Les liens affectifs entre un donneur et un receveur devront être « étroits et stables ». De plus, le texte valide la pratique du don d’organe croisé. Lorsqu’il existe une incompatibilité médicale au sein d’un couple donneur-receveur, une personne vivante ayant déjà exprimé une intention de don au bénéfice d’un receveur en attente d’un organe peut se voir proposer le recours à un don croisé d’organe.

Recherche
La position actuelle est maintenue. L’interdiction de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires est affirmée. Mais, si l’interdiction survit au détriment d’une autorisation encadrée, des assouplissements somme toute limités existent. Ainsi, d’une part, la limite temporelle a été assouplie. La dérogation n’est plus limitée à cinq ans puisque le caractère temporel disparaît. D’autre part, pourront ainsi être autorisées les recherches susceptibles de permettre des progrès médicaux majeurs (art. 23).

Il faut continuer comme ça, c'est le seul moyen pour sauver la vie de milliers de personnes
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