Comment signaler que l’on est donneur ?
Le dire à vos proches
En cas de décès brutal, l‘hôpital va contacter en priorité votre proche entourage : famille, conjoint, compagnon...
Parler du donDonQuand on parle de don d’organes ou de tissus, on fait référence à la volonté de la personne qui va être prélevée. Quand on parle de prélèvement, on fait référence à l’acte médical qui est rendu possible par le don. En France, le prélèvement ne peut pas se faire sur une personne qui était contre le don. d ‘organes avec des amis, des collègues, est utile pour mûrir son opinion ou se sentir plus à l ‘aise avec le sujet, mais il est essentiel de dire son choix aux personnes qui vous sont les plus proches : votre famille ou toute autre personne qui partage votre vie.
Demander leur choix en retour
Lancer une conversation sur le don d’organes, c‘est aussi l‘occasion d ‘interroger vos proches sur leurs propres choix sur le don d‘organes après la mortMortLa mort correspond à la destruction totale et irréversible des fonctions de l’encéphale, à savoir l’ensemble formé par le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral.
Le constat de mort repose sur trois observations cliniques : l’absence totale de conscience et de mouvements, la disparition totale des réflexes du tronc cérébral, l’absence de respiration spontanée..
Tout le monde peut être amené à donner ses organes, tout le monde peut un jour avoir besoin d‘une greffeGreffeLa greffe est le remplacement, au moyen d’un acte chirurgical, d’un élément du corps humain qui ne fonctionne plus par un élément du corps humain qui fonctionne correctement. Cette technique envisagée par les médecins lorsque plus aucun autre traitement ne marche.. Mais on l‘oublie souvent, tout le monde peut également être sollicité pour témoigner en urgence de la volonté d‘un proche brusquement décédé.
Les clés de l ‘échange sur le don d ‘organes
Parler du don d‘organes, c ‘est parler de la mort, un sujet que beaucoup d’entre nous évitent d’évoquer. Si pour vous, parler du don d‘organes avec ses proches vous semble ni simple ni facile, ces quelques conseils peuvent vous aider.
Profiter des circonstances qui amènent naturellement au sujet.
Dans une famille, il n‘y a pas d‘âge ou de fonction idéale pour lancer la conversation. Le plus important est la spontanéité de la conversation.
En effet, plutôt que d‘imposer une discussion sur le don d‘organes, mieux vaut profiter d‘un échange qui amène naturellement à ce sujet : une actualité, une émission de télévision, un film, une greffe dans son entourage, une visite à l‘hôpital, un deuil...
Etre simple
Des mots simples suffisent pour exprimer sa position et connaître celle des autres. Le choix de donner ou non ses organes est une décision personnelle, ce n‘est pas un sujet de dissertation ou de débat. Personne n‘a tort ou raison.
Respecter toutes les attitudes
Si le sujet suscite de l‘émotion et des réactions personnelles, il est naturel de les exprimer et de les écouter.
Certains vont dire leur décision de façon spontanée, d‘autres vont se montrer indécis ou mal à l‘aise. Il faut accepter les réticences ou les craintes, quels que soient l‘âge et la position de celui qui les exprime, sans porter de jugement.
La décision sur le don d‘organes est un processus : chacun avance à son rythme. L‘important est de laisser la porte ouverte à de futurs échanges, et d‘y revenir lorsque l ‘occasion se présente.
La carte de donneurDonneurLe donneur est la personne sur laquelle le prélèvement d’organes et/ou de tissus a été effectué.
La carte de donneur constitue une trace de votre accord. Elle peut aussi vous aider à consolider votre engagement ou à en discuter.
Mais la carte n‘a aucune valeur légale : carte ou non, l’équipe de coordination doit consulter les proches avant d‘envisager tout prélèvement.
Au mieux, la carte peut faciliter le dialogue avec les proches, mais il faut savoir qu ‘un parent, un enfant, un conjoint qui n ‘a pas été psychologiquement préparé à comprendre et accepter ce don d‘organes peut mal le vivre.
La carte de donneur ne peut donc en aucun cas remplacer une conversation avec vos proches.
Date de mise à jour : 04/08/2008
Le don
En pratique
Qui peut donner ?
Peut-on donner de son vivant ?
Quels organes sont prélevés ?
Comment signaler que l’on est donneur ?
Comment exprimer son refus ?
Que faire si l’on change d’avis ?
Les règles et le contrôle
Le consentement présumé
L’anonymat et la gratuité
L’attribution des organes
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