Nous deux : Le 30 avril, il y 'a eu un an que Grégory nous a quittés. Comment avez vous abordé cette date ?
Karine Ferri : La date n 'a aucune importance…Pour ses proches les passent sans que l on parvienne à se rendre compte vraiment. Il faut faire face au manque, à l 'absence; il faut reconstruire sa vie, vivre avec les souvenirs. Et puis, tant de question nous obsédent : pourquoi lui ? Pourquoi la vie doit elle séparer deux étres qui s 'aiment si fort ? La douleur est toujours présente, mais on est bien obliger d 'avancer.
Pour soi, et aussi pour ceux qui nous aiment. Bien sur, il y 'a cette boule au ventre qui ne vous quitte pas, les coups de blues qui reviennent sans cesse, mais vous devez avancer.
Je reviens de vacances, j 'étais loin de tout au bord de la mer, à écouter les oiseaux chanter le matin, à regarder le soleil se coucher. Les plaisirs simple de la vie…
L 'emotion des fans semble toujours aussi forte…
Grégory ne voulait pas qu'on se serve de sa maladie pour faire pleurer dans les chaumiéres. Du coup, le public ne savait pas vraiment son état de santé était alarmant.
D'ou cette émotion considérable quand il s 'en est allé. Encore aujourd'hui, je reçoit énormément de lettres.
De plus en plus meme ! Et cela m 'aide beaucoup. Je ne peux que remercier tous ces gens qui me soutiennent.
Ils se sentent concernés et on envie de se battre avec nous. Je sais désormais à quoi va me servir ma notoriété.
En quoi conciste votre combat aujourd'hui?
Je vais lutter pour tous ces enfants, toutes ces personnes en attente d 'une greffe. Je veux leur donner du bonheur, les encourager, leur dire que je connais bien leur maladie. Dés que nous pouvons organiser une manifestation avec l ' association, je suis présente. Je rencontre les enfants à l 'hopital, ainsi que leur parents.
J' essaie de donner autant d 'amour que possible.
La presse people vous prete réguliérement de nouvelles relation.
Comment vivez vous cela?
Mal, évidemment. Comment peut on vendre du papier sur le malheur des gens, inventer autant d 'histoires pitoyables ? Ou es la morale ? Pourquoi tout ça ? Grégory et moi en avons pris plein la figure de la part de ces gens là.
Une certaine presse ne voulais pas croire à notre histoire, mais nous n 'avions pas à prouver qui on était ni pourquoi on était ensemble.
Lorsqu'on s'aiment, quel besoin a-t-on de les juger? Certains feraient mieux de balayer devant leur porte ! J'ai appris qu'il y avait des personnes profondément mauvaises,des gens qui veulent le mal.
Je ne leur pardonnerai jamais jamais !
Vous animez Star 6 chaque matin et Fan de le samedi.
Une vie bien remplie…
Je présente aussi des primes time ponctuels sur les chaines du cable w9 et TF6. Je tiens beaucoup à Fan de.
Cette émission a été créée il y 'a une dizaine d 'années, mais elle n 'a plus rien à voir avec ce qu'elle était. Désormais, nous ne faisons plus la promotion des artistes, nous proposons des enquétes et des reportages. Nous prenons positions et nous ne nous interessons pas seulement au glamour et aux paillettes. Tout cela m 'occupe pas mal !
Avez vous d 'autres projets e route, ou des envies ?
On ne sait pas ce que demain nous réserve, alors je ne fais pas de plans. Je profite de mes amis de ma famille, de mon métier, encore une fois des plaisirs simple de la vie ! La seule chose que je sais, c 'est que j 'ai e”nvie de continuer ce métier que j 'aime et qui me le rend bien. Je suis passionnée depuis toujours.