Interviews complètes de Grégory dans les magazines

Interview de Grégory Lemarchal dans Télépoche

(Je ne retranscris que les propos de Grégory)

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Malgré vos succès, restez vous à cheval sur vos principes ?

GREGORY

Oui et cela ne changera jamais.

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Un succès boeuf vous donne-t-il la grosse tête ?

La Star ac finie, on vous lâche dans la nature. En dehors de la tournée, les gardes du corps c'est fini, on doit se débrouiller tout seul. Ça aide à garder les pieds sur terre !

Vous êtes connu comme le loup blanc. La notoriété vous effraie-t-elle ?

Lorsque je me sens fatigué, plus vulnérable, j'ai du mal à affronter le regard des gens dans la rue. Dans ce cas, je préfère rester chez moi, avec mes proches. Même si les gens sont très gentils, on aimerait plus de tranquillité Cependant on a du mal à refuser de signer une autographe, de peur de vexer.

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Avez-vous l'impression d'être des vaches à lait ?

Je ne me pose pas trop de questions par rapport à la notoriété. Je trace ma route tout en restant moi-même. Mon père me suit, il est mon manager et je suis bien entouré par Mercury. Jusqu'à présent j'ai réussi à cerner les parasites.

Etes-vous doux comme des agneaux ?

Non cela dépend des circonstances. Quand quelqu'un ne me plait pas, je ne fais pas dans la demi-mesure, j'ai plutôt tendance à rentrer dedans.

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Avez-vous une mémoire d'éléphant concernant ce qui a été écrit sur vous ?

Oui, j'ai une impression globale, je sais de qui je dois me méfier et à qui je n'accorderai plus d'interview. J'ai tout dans ma petite tête.

Quels sujets vous font monter sur vos grands chevaux ?

Quand on me parle de ma maladie alors que les gens n'y connaissent rien.

Entretiens : Blandine de Dreux
Eric Pavon

Interview de Grégory et de Lucie dans "GALA"

22 décembre 2004


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Grégory, le petit prince de Chambéry et Lucie, la jolie Niçoise de dix-sept ans, sont les deux finalistes de la Star Ac' 4. A la ville comme à la scène, ils sont devenus inséparables. "J'apprécie la sensibilité de Lucie, sa douceur, son tempérament de bonne vivante. Et puis elle est auteur-compositeur, et je trouve ça formidable", s'enflamme le jeune homme dans Gala. "Moi, j'aime beaucoup la force et l'honnêteté de Greg. Pas seulement quand il chante, mais aussi dans la vie. Il sonne vrai", rétorque la jolie brune. A part ça, on a droit à des people qui fêtent avec quelques jours en avance Noël en famille.

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Depuis le début, on annonce Grégory gagnant. Cela n'a-t-il pas été démotivant par moment ?

Greg : ça m'a mis la pression, mais j'ai réussi à en faire abstraction. Je me suis toujours remis en question. Je n'ai jamais considéré que c'était gagné !

Lucie : Le talent n'est pas démotivant, au contraire. Je ne pensais déjà pas arriver jusqu'à la demi-finale, alors je ne vois que du bonheur dans ce qui m'arrive.

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Au cours de votre parcours, quel moment vous a paru le plus difficile ?

Lucie : Le départ de Karima et ma nomination. Je me suis sentie fatiguéen angoissée. Quant à mes disputes avec Enrique, c'était dur à vivre mais c'est du passé.

Greg : En me voyant chanter SOS d'un terrien en détresse, lors du débriefing, des images négatives me sont venues en tête et j'ai failli me laisser submerger par une sorte de chagrin... alors que sur le plateau j'avais réussi à transcender l'émotion pour la rendre positive.

On vous dit très proches l'un de l'autre ... (?)

Greg : J'apprécie la sensibilité de Lucie, sa douceur, son tempérament de bonne vivante. Et puis elle est auteur-compositeur et je trouve ça formidable.

Lucie : Moi, j'aime beaucoup la force et l'honnêteté de Greg. Pas seulement quand il chante mais aussi dans la vie. Il sonne vrai.

Grégory, que dit votre petite amie de cette amitié ?

Greg : ça ne faisait que quelques semaines que nous nous connaissions quand je suis entré au château. Il faudra que j'ai une discussion avec elle...


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Quelles sont, selon vous, vos qualités et vos faiblesses ?

Greg : Je suis généreux et j'aime la douceur.Mais je suis aussi impulsif et nerveux. Enfin, je ne suis pas Enrique non plus..

Lucie : Pareil ! Je suis généreuse. De toutes façons, dans la musique, le partage est essentiel. Mais j'intériorise trop. On peut penser que je ne suis pas combative... A tort.

Grégory, vous ne parlez jamais de votre maladie. En avez-vous fait un un tabou ?

Greg : Non, mais quand je suis entré au château, on m'a collé l'étiquette du malade, et depuis, il a fallu que je m'en débarrasse. Parce que si je gagne pour cette raison, alors, c'est une mauvaise raison. Je crois avoir fait mes preuves. Je n'accepterai pas qu'on pense que j'ai gagné parce qu'on a voulu me faire plaisir.

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Que répondez-vous à ceux qui prennent la Star ac pour un univers de carton-pâte ?

Greg : Je leur dis que le carton-pâte, on s'en fiche ! C'est accessoire. Combien d'artistes ont la chance de faire seize primes d'affilée en trois mois ? D'accord, on fait de la téléréalité, mais le plus important, c'est qu'au fond nos émotions soient vraies.

Lucie : Ceux qui nous trouvent lisses se trompent. Moi, par exemple, je ne prends jamais rien à la légère. Depuis que je suis petite, je ressens toutes les émotions du monde.

Grégory, on dit que vous deveniez un peu capricieux... (?)

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Greg : Ces derniers jours, je me suis moins contrôlé. Au bout de trois mois d'enfermement, je suis sur les nerfs. J'ai du mal à rester confiné au château. Je pars en vrille pour rien. Je suis responsable et fort dans ma tête mais enfin, je suis encore un homme-enfant...

Comment voyez-vous l'avenir ?

Lucie : J'aime la chanson française mais je suis aussi tentée par le cinéma et le théâtre.

Greg : J'ai envie de faire de la variété. Pour mon album, j'ai un impératif : faire en sorte que les gens ne s'ennuient pas en l'écoutant !

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Dans le futur, pensez-vous que votre affection résistera à la pression ?

Lucie : J'en ai très envie.

Greg : Nous avons encore la tournée pour profiter l'un de l'autre... Et c'est super !

Propos recueilli par Séverine Servat


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Dauphiné Libéré
édition Chambéry

25 décembre 2004

« Ma victoire : un joli clin d’œil au destin »

Es-tu encore sous le choc de ton succès et qu'en penses-tu à ce moment précis ? (1)


Que c'est un joli clin d’œil au destin. Je me suis revu dans plein de mauvais et de bons moments, plus de mauvais d'ailleurs, On se dit "tiens, prends ça", on est content, sur l'instant, d'avoir retourné le truc en sa faveur, c'est bien ! ?


Penses-tu mériter ce plébiscite du public ?


Je ne sais pas. Mais en tout cas, on n'arrêtait pas de me dire, "t'es favori, tu vas gagner", et même si je n'ai jamais été nominé, comme Hoda d'ailleurs, je n'ai jamais relâché la pression, je ne me suis jamais endormi sur mes acquis, ça aide beaucoup...


Ton plus grand souvenir de la Star Academy, ça restera... ?


Quand j'ai chanté " SOS d'un terrien en détresse" seul sur un prime avec l'orchestre philharmonique derrière moi. Et aussi, qui vient se rajouter, le " Et maintenant" de ce soir (ndlr: Mercredi soir), où j'ai tout lâché et ou j'ai encore été porté par l'orchestre symphonique (2) . Et puis les belles rencontres sur le "prime", Jenifer, Serge Lama, Patrick Bruel...


Que vas-tu faire après avoir gagné la Star Academy. Est-ce un aboutissement ?


Non. On peut toujours donner de l'amour aux gens, c'est ma motivation première. Et je vais travailler aussi sur l'album pour tenter de satisfaire mon public...


Qu'as-tu ressenti quand tu as vu tons les autres élèves arriver sur scène pour un hommage à Lucie et à toi pendant la finale ?


C'est marrant, ça m'a rappelé une multitude de souvenirs du château en un flash. En plus, ils ont chanté " Je me voyais déjà" et pour moi, ça avait une consonance particulière car c'est la première chanson que j'ai un jour interprété sur une scène... (3)


Tu as dégagé une rage sur "Et maintenant" pendant la finale. C'était impressionnant. C'est toujours comme ça, Grégory ?


Je sais pas, j'ai toujours été comme ça, un battant mais fort heureusement ça se traduit positivement sur
amorphe, fatigué, quasiment sans voix, et c'est la magie des "prime", C'était écrit comme cela... Je me suis dit qu'en même temps, il fallait tout donner car des finales, on ne va pas en faire quarante, juste une seule !
C'est donc pas forcément la rage de gagner, mais celle de réussir mon prime, je suis très exigeant vis à vis de moi-même et il fallait que je le sois sur scène. C'est écrit comme cela...


Désormais, il y a les projets de disque. Peux-tu en parler ?


Il y a des gens très bien qui vont me proposer des choses, peut-être. Ça va se faire au feeling, je pense que je pourrais donner mon avis. Et honnêtement, ça ne me pose pas de problème de ne pas être catalogué ni me cataloguer dans un certain type de musique pour cet album. C'est bien aussi de pas trop savoir, pour ne pas être limité trop tôt dans une couleur musicale. Et puis, j'avoue, que là, je n'ai pas trop de repères. On en reparlera un peu plus tard. Pour l'heure, je savoure ! '


Les anciens de la Star Ac', ils t'ont glissé quelques conseils sur le plateau ?


Ils ne nous en ont pas donné 36, - simplement de rester nous-mêmes. Moi, j'ai regardé Jenifer cinq minutes avant le résultat final, elle m'a juste dit "essaie de te détendre" et elle m'a dit, là tu comprends ce que j'ai ressenti au même moment lors de la Star Ac' 1... Je sais maintenant... »

Recueilli par F.R. (1): l'entretien a été fait 20 minutes après la victoire du jeune chanteur chambérien contre Lucie mercredi.
(2): le " Philharmonique de Paris" constitué pour l'occasion des cordes de l'orchestre de l'opéra de Paris et pour les autres pupitres de musiciens de l'orchestre de Radio France sous la direction de Matthieu Gonet.
(3): c'était dans un camping d'Argelès sur mer, à l'âge de 15 ans, et son père avait d0 aller le rechercher au fin fond du camping pour qu'il monte sur "scène". Et là, déjà, il avait conquis l'assistance en un seul passage...

« je n’ai qu’une hâte, c’est de conduire ma voiture ! »

A quoi penses-tu immédiatement après l'annonce de ta victoire à la Star Ac ?


A plein de choses. La première, à l'annonce du verdict, j'ai vu le visage de ma petite sœur, de ma famille qui m'a toujours soutenu dans les bons comme dans les mauvais moments surtout. Ce sont eux qui m'ont donné les forces supplémentaires pour aller au bout de l'aventure. Et puis l'amour du public, comme celui de chez moi en Savoie dimanche dernier, c'est énorme !...


Que ressens-tu maintenant que l'aventure est finie, et que, tu le sais maintenant, tu es allé jusqu'au bout ?


C'est un peu la pression qui redescend, mais j'avoue que je suis encore là un peu dans les nuages. Je savoure mais je vais redescendre très vite, rassurez-vous !


Est-ce que ta es conscient que ta vie peut-on va en être bouleversée ?


Oui, on en est à demi conscient de ça quand même. Mais on va peut-être s'en rendre compte dans les deux jours qui vont suivre (ndlr jeudi et vendredi), maintenant qu'on a quitté le château. On y avait une vie assez calme malgré le travail intense à fournir, on était dans notre bulle, exposés mais pas surexposés non plus à l'intérieur...
Nous, on sait pas sur la continuité si toute cette effervescence va durer, même si on sait quand même que quelque chose a changé...


Tu appréhendes la sortie du château, le retour à la vie normale ?


Tout se mélange, je me pose beaucoup de questions et en même temps, il y a du bonheur, je pense qu'il y aura plus de positif que de négatif, c'est énorme ce qui peut nous arriver de bien maintenant, ce qu'on donne et ce qu'on reçoit, ils méritent vraiment qu'on leur donne toute notre pêche, qu'on la communique...


Et puis, Il va y avoir aussi la tournée. Comment tu l'imagines ?


La tournée, on nous dit que ça va être encore plus fort qu'au château. Ça va être, pour reprendre une expression chère>à la bande, `braiment no limit. On est "lessivés" ce soir et pourtant, avec "Luce", on a hâte d'y être et même de répéter!

Greg, tu es riche ce soir, un million d'euros dans la poche, un album. Des projets, que vas-tu en faire ?

Je vais le placer! Vous savez, j'économise beaucoup à la base, je suis comme cela. Ça va pas changer j'en suis sûr. Je vais quand même faire une folie pour acheter une peluche à David (Rigot, de TF1, qui vient d'avoir un bébé, Victor), notre super attaché de presse !


Vous êtes presque libre. Qu est-ce que tu as le plus envie de faire en sortant de l'aventure Star Academy ?


C'est tout bête mais j'ai envie de conduire ma voiture. J'adore conduire et au château ça m'a manqué. Ça fait trois mois et demi, j'ai envie de faire comme avant, d'aller chercher mes potes en voiture et d'aller faire une virée !
Et puis de me payer des bons films, ça aussi, j'en ai été un peu sevré au château. En tout cas, je ne prêterai pas ma voiture à Lucie, c'est comme pour la cuisine... (1) Enfin, je rêve d'une bonne réunion de famille, ou on mangera bien!


Noël, comment vas-ta le passer ?


Ce sera un Noël en famille, on va se faire des cadeaux, ça sera bien évidemment le plus beau Noël de vie avec cette victoire à la Star Academy.


Plus rien à ajouter ?


Si, avec Lucie, on voulait dire que même si on était un peu déconnectés de tous ces derniers jours, on est très heureux de la libération des otages en Irak. Ça, c'est de la "bombe" !


Recueilli par F. R.

(1) : Lucie a raté tout ce qu'elle a voulu faire côté culinaire au château, et notamment une fondue savoyarde en l'honneur, ce qui avait eu le don de le rendre "furibard" pour une des rares fois à l'antenne ! Quant au permis, Lucie n'en est, elle nous l'a avoué, qu'à sa première leçon de conduite, mais compte bien s'y remettre...

Interview de Grégory dans Like It n° 46 avril 2005
(merci Souris Rose)

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"Je regrette qu'on ne parle pas assez de mes camarades"

Le petit Prince de la Star Ac' a bien travaillé. Son tout premier single "écris l'histoire" est déjà sur toutes les lèvres et le 18 avril, son tout premier album devrait exploser la tête des charts. Like It est allé à sa rencontre sur les routes de la tournée, questions pièges en main. Greg s'est sorti comme un vrai pro de l'interview "droit au but", en répondant avec son coeur. Chapeau Mister !

Penses-tu que les places de concert soient trop chères ?

C'est clair qu'il y a des gens qui n'ont pas les moyens, qui voudraient venir mais qui ne peuvent pas. Maintenant je réagis en citoyen de base. Après, quand je sais le nombre de gens qui bossent sur une tournée, je comprends mieux. Ces gens-là, il faut les payer. Et le matos coûte très cher. Mais c'est vrai que les billets ne sont pas donnés.

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On dit que cette année, c'est tout pour Grégory et rien pour les autres...

Cela me fait vraiment chier pour les autres. On a vécu ensemble un truc superbe. Dans ma position, c'est facile de dire : il faut se battre. J'ai le beau rôle. Maintenant c'était un jeu avec un album à la clef pour le gagnant. Je suis le premier à déplorer qu'ils n'aient pas eu la chance d'avoir plus de moyens pour leur single, qui sont très bons. C'est le système qui veut ça. Et ça m'emmerde mais que veux-tu que j'y fasse ?

Derrière l'artiste se cache-t-il un gamin colérique ?

C'est vrai que je suis parfois colérique. Mais je ne pense pas qu'il se cache, les gens l'ont vu. Je déborde d'énergie et parfois ça explose. Je travaille là-dessus. Vivre en communauté m'a beaucoup aidé.

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Penses-tu qu'on puisse enregistrer un bon album en un mois et demi ?

Au vu du résultat oui. Maintenant il est clair qu'avec un ou deux mois de plus, on aurait fait un meilleur travail. Ce n'est pas moi qui l'ai dit mais Yvan Cassar. ll est bien placé pour le dire, vu que c'est lui qui a réalisé l'album.

As-tu conscience qu'un vainqueur de Star Ac' c'est un gros enjeu pour une maison de disques ?

J'en ai conscience mais je n'y songe pas trop. Sinon cela me noircit un peu la pensée. Mon but c'est de donner du plaisir aux gens en chantant. Après il y a des gens qui s'occupent de tout l'aspect économique. Chacun son métier.

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Un million d'euros, c'est la fortune ?

Sans aucune modestie, j'en ai rien à foutre. J'étais heureux de gagner l'aventure et de faire l'album après. Je ne suis pas un garçon dépensier.

A propos est-on cerné par les parasites quand on gagne la Star Ac' ?

Il y en a beaucoup. Alors que je ne suis pas beaucoup sorti j'en ai croisé pas mal. Dieu merci, on les reconnait vite fait. Certains se sont précipités pour me proposer leurs conseils ou leurs chansons. Les mêmes qui m'avaient refusé leur aide avant la Star Ac'. C'est bien trop facile de se servir de ce qui m'est arrivé pour se faire un peu connaître. Il s'agit même parfois de gens connus ! Avant quand je voulais les contacter ils avaient tous des problèmes de portables et maintenant leurs mobiles remarchent !

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Dernière question, droit au but, et pour cause l'OM ça joue pas terrible cette année ?

C'est vrai que ce n'est pas génial mais j'espère qu'ils iront tout de même en ligue des champions. Comme ça je pourrais aller les voir l'an prochain.

Vincent Guillot

Il est toujours libre :

Je n'ai pas le temps de m'occuper de ça. Mais si je rencontre la demoiselle de mes rêves, elle sera la bienvenue. Et, à ce moment-là, je vous la présenterai !

Interview dans Cinérevue du 22.12.2004

A vous voir aussi à l'aise sur un plateau, on a le sentiment que vous êtes déjà un vieux routier de la scène.

Détrompez-vous, j'ai toujours eu le trac. Mais lorsque je suis devant un public, je me sens transformé. Je ne suis plus moi-même. Tout ce que j'ai au fond de moi remonte à la surface. Comme l'a dit Michel Fugain : "quand on est sur scène, on n'est plus malade. On n'a rien. On n'est juste un artiste qui donne du plaisir aux gens et qui doit prendre son pied." Voilà ce que je m'évertue à faire. J'essaie de faire transpirer les joies et les peines que j'ai vécues afin de véhiculer beaucoup d'émotions.

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Au fil des semaines votre regard sur vos collègues a-t-il changé ?

Si vous faites allusion à certains coups de nerf, que j'ai pu avoir, je les explique parce que j'entendais des plaintes un peu faciles de la part de mes condisciples. Je ne suis pas tolérant vis-à-vis des gens qui se morfondent pour des broutilles. Certains ont craqué. Moi, je fais l'effort de tenir. Il ne faut pas baisser les bras à la moindre contrariété.

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Vous dites ignorer l'image que vous véhiculez en dehors de la star ac'. ça vous inquiète ?

Oui et non. J'espère que je n'ai pas l'étiquette d'un enfant prétentieux ou d'un macho (rires).

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N'est-il pas difficile de garder les pieds sur terre quand on a chanté avec de nombreuses stars ?

Pas quand vous avez traversé des moments difficiles dans la vie comme ça m'est arrivé.

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Vous ne craignez pas que votre statut soit lié à votre maladie ?

Franchement si c'était le cas, je serais horriblement déçu. Au château j'ai découvert beaucoup de choses. Autant sur le plan musical que sur moi-même. J'assimile bien plus vite qu'avant. Toute ma vie, j'ai dû fournir deux fois plus d'efforts que les autres. Je suis un bosseur qui se donne à fond dès qu'il entreprend quelque chose. J'ai peur de décevoir. Je doute toujours de ma prestation. C'est mon éternel souci. Il est vrai que je ressens beaucoup de pressions mais je me bats pour tenter de gagner et de ne pas porter sur le front ma maladie. Je voudrais remporter la star ac' parce que je suis le meilleur pas parce que je suis malade et qu'on a pitié de moi. J'ai la base mais il y a du travail derrière. J'arrive peut-être mieux que quiconque à mettre de la gravité dans les chansons mais dans la vie, je suis un vrai petit déconneur qui croque à pleines dents son bonheur quotidien.

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Comment expliquez-vous tout cet amour du public pour vous ?

Peut-être que ma détermination et ma sincérité lui plaisent. Je ne reste jamais assis sur mes acquis. Une chose est certaine c'est que l'amour qu'il me porte m'aide énormément. Il efface directement mes petits coups de blues.

Pourtant, avant la finale vous avez failli abandonner la partie...

Quand ai-je failli abandonner ? C'est faux ! Bien sûr j'ai eu des coups de blues mais je peux vous assurer que je vais super bien. Je suis fatigué comme tous les autres parce qu'on a sans cesse enchaîné les répétitions, les chansons, les chorégraphies... Je vais être franc avec vous. Ma vie serait en danger si je n'avais pas d'activités qui me fassent vibrer, si je n'avais pas eu la Star ac'. Sans but, je n'aurais probablement pas le moral.

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Qu'est-ce qui vous ennuie le plus dans cette aventure ?

Que les journalistes me parlent sans cesse de ma maladie. Oui,ça, j'en ai marre. Pour eux le fait que je sois malade est plus important que mes qualités artistiques, que mon rêve. Pourtant j'ai été clair dès le départ. J'en ai parlé lors du premier prime, pour ne rien cacher, par honnêteté mais aussi pour d'emblée faire comprendre que je suis un élève comme les autres. Il faut que les gens se mettent à ma place. En participant à la Star Academy, mon but était de réussir un maximum de choses, d'aller le plus loin possible, d'apprendre un métier que j'aime par dessus tout. Je ne suis pas là pour me lamenter sur mon sort. Qu'on me laisse vivre ma vie, je suis bien entouré.


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Beaucoup pensent néanmoins que vous ne participerez pas à la tournée qui comprend une centaine de dates.

Décidément, je constate que l'on pense ou que l'on parle souvent à ma place (rires). Dans ma tête il est clair que je ferai la tournée. Que les gens estiment que je ne serai pas en mesure d'assumer me donnent deux fois plus l'envie de me battre pour leur prouver le contraire. Dans la vie qu'est-ce qui est facile ? ça fait des années que je gère mes limites mieux que personne.Il suffit de se soigner, de bien doser et d'être motivé. Je vous le répète, je n'aime pas ceux qui baissent les bras ou qui se lamentent pour des détails.

Franchement, si on vous avait dit il y a dix ans que vous seriez le chouchou de la Star ac' 4, mais aussi un bel exemple de courage pour des milliers de jeunes gens, vous l'auriez cru ?

Oh, non pas du tout ! Je me souviens de ces jours où je partais tout seul en voiture et où je m'arrêtais pour m'allonger... Jamais je n'aurais pensé une seconde être face à vous afin de vous expliquer mon parcours. Ce que je vis, c'est que du bonheur. Merci à vous tous.

Pressentez-vous maintenant que votre vie va changer ?

Je nourris une certaine peur à cet égard. Toujours la même, l'hystérie des fans. Mais c'est compréhensible de leur part. Et puis sans eux, on n'est rien du tout.

Vous êtes toujours souriant, vous n'hésitez pas à montrer vos sentiments... D'où vient cette chaleur ?

Je dois tout à l'éducation que mes parents m'ont donnée. Je suis réservé et timide mais dès que je m'attache, je me lâche. J'aime faire le con, sortir des vannes. Mes parents sont des gens qui positivent tout le temps. C'est grâce à eux et à leur encouragement que je suis là. Sans eux je n'aurais pas eu la force de poursuivre.

Vous auriez pu incarner un vrai héro américain ?

Mais c'est vrai ça ! (rires) En plus, j'aime bien les héros comme Bruce Willis, Van Damme, Scharwzie, Will Smith, etc. Tous ceux qui sauvent le monde. Ce n'est pas qu'ils me font rêver, mais j'aime cette "soupe américaine". On est dans la merde, on n'a plus d'espoir, pourtant on y croit et l'on gagne. C'est un peu ma philosophie de vie.

Vous auriez souhaité être bâti comme eux ?

Etre un peu plus musclé ne m'aurait pas déplu.(rires). Mais bon, on est comme on est.

Avez-vous conscience d'être un beau mec ?

Non, pas trop. Je vous assure que je suis sincère quand je vous dis ça. Je sais que je ne suis pas moche mais je ne me considère pas comme un beau gosse.

Pourtant, jouer de votre regard vous aimez ça. ..

C'est vrai. D'ailleurs c'est une façon de savoir si je plais à une fille ou non. J'aime aussi utiliser un sourire en coin. Je ne suis pas macho avec les filles sauf si je joue à la déconne comme ce fut le cas avec Lucie.

Votre petite amie doit être jalouse. Aujourd'hui, beaucoup de filles rêvent de dormir à vos côtés !

Ah bon ! Seulement dormir ? (rires) Très honnêtement ma copine et moi nous ne nous connaissons pas encore beaucoup. J'attends ma sortie afin de lui parler de nous. Tout peut capoter comme l'inverse.

Certains de vos gestes ne lui étaient pas spécialement destinés ?

De temps en temps. Souvent au début de l'aventure, je disais un mot qui faisait allusion à nous deux.

Une dernière question : qu'est-ce que la vie vous a appris en 21 ans ?

A me battre, à ne jamais baisser les bras. A ne pas pleurnicher pour un oui ou pour un non. Et, surtout à apprécier les bons moments.

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Interview Grégory Lemarchal TVENVIE
Du 9 au 22 avril 2005

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Tvenvie : Votre album « Je deviens Moi » sort le 18 avril. Quelles ont été vos exigences par rapport aux textes ?

Grégory Lemarchal. Je ne voulais pas jouer sur les performances vocales ou techniques, j’ai cherché un univers qui me correspondait et auquel je pouvais inviter le plus grand nombre. Pour cela, j’avais besoin de textes forts. Je voulais jouer à fond la carte de l’interprétation.

Vous avez déjà un public féminin tout acquis à votre cause. L’étiquette «chanteur-séducteur » n’est pas loin de vous coller à la peau. Allez-vous l’assumer ?

Ça me gênerait qu’on me colle cette étiquette. Au cours des primes de la Star Ac’, il y avait effectivement un public essentiellement féminin, mais, depuis que je suis sorti du château, j’ai reçu beaucoup de lettres et je m’aperçois qu’elles viennent d’un public très large. La doyenne de mon courrier a 90 ans !

Pour vous quelle est la plus belle chanson d’amour ?

L’hymne à l’amour d’Edith Piaf.

Vous avez été la cible des magazines à scandales. Comment avez-vous vécu cette médiatisation ?

D’abord je remercie 1ère compagnie, grâce à qui j’ai eu droit à des vacances dans cette presse-là ! Vivement La Ferme 2 ! Quand j’étais au château, je ne me rendais pas compte à quel point certains médias étaient prêts à toutes les bassesses pour vendre leurs journaux. On a écrit beaucoup de bêtises sur ma santé pour faire vendre. J’ai pris une claque en lisant certaines choses. Certains n’ont aucun scrupules à écrire n’importe quoi. On m’a dit qu’il fallait que j’apprenne à faire avec. J’essaye. Mais ce n’est pas gagné.

Hélène a quitté votre vie aussi vite qu’elle y était entrée. Depuis, on vous cherche une amoureuse. Où en êtes-vous ?
Je suis toujours célibataire. Je n’ai pas la tête à ça. Je me concentre sur mon album et sur la tournée. J’ai l’impression de repartir à zéro, d’avoir tout à prouver. L’amour n’est pas ma priorité pour le moment. Ça viendra quand ça viendra. Et puis, franchement, j’avais déjà du mal à accorder ma confiance avant Star Ac’, alors maintenant, c’est pire.

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Pensez-vous être un garçon facile à vivre ?
Non. J’ai un caractère de cochon, je suis impulsif et colérique. Je ne dis pas souvent « je t’aime ». j’ai pas mal de défauts mais je sais aussi être généreux, sensible et compréhensif. Bref, je suis loin d’être parfait !

Etes-vous jaloux ?
Sachant que je ne suis jamais tombé fou amoureux, je ne sais pas si je suis jaloux. Je pense que je suis vigilant mais pas oppressant.

Avez-vous été quitté plus souvent que vous n’avez quitté ?

J’ai une fâcheuse tendance à me lasser très vite dans une relation. Donc, j’y mets un terme rapidement. Mais j’ai aussi été largué deux ou trois fois. Ce n’est pas cool. Ça fait mal à l’ego.

Quels sont les signes qui vous annoncent que vous êtes amoureux ?

Quand je pense tout le temps à l’autre, que ça m’obsède, que j’ai sans cesse envie d’être à ses côtés.

Que regardez-vous en premier chez une femme ?

Ses yeux, son regard. Tout passe par là. Le regard ne trompe pas.

Etes-vous un adepte des tâches ménagères, de la cuisine et des courses ?

Non, quelle horreur ! Je n’aime vraiment pas ça, mais, qui sait, si je tombe amoureux, je suis capable de tout, même de faire le ménage et les courses. Si la perle rare lit TVENVIE, dites-lui que je ferai des efforts, promis !

C’est qui la perle rare ?

Je ne sais pas, j’attends que mon cœur parle.


Propos recueillis par Sandra Karas.

Grégory, Star ac : son interview dans Vsd du 22/12

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Entretien réalisé par Matthias Gurtler et disponible en intégralité dans VSD de ce mercredi. Extraits :

"A la Star academy, je voulais que l'on me donne ma chance, qu'on me permette de me faire connaître du grand public. La compétition ? ça n'a pas été un problème. Je me bats avant tout contre moi-même.

Même lorsqu'on fait des choses magnifiques, je pense que nous n'atteignons jamais nos limites. Il faut se donner les moyens de grapiller toujours plus. En arrivant à la "Star ac", je me suis dit :

"que tu sortes au bout de la deuxième semaine ou trois mois plus tard, le principal,c'est que tu sortes sans regrets."

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Je pars du principe que l'on a que ce qu'on mérite.

Je suis ambitieux. Je ne comprends pas les entraîneurs de foot qui disent avant le début du championnat :

"on joue le maintien".

Je trouve çà tellement mieux de jouer le titre.

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Quand on entre au Château, je pense que c'est pour se faire connaître. Mais celà ne m'obsède pas. Le but,c'est d'être sur scène. J'ai beaucoup de choses à donner aux gens.

Mes valeurs m'ont été inculquées par mes parents. Ils ne m'ont jamais rien empêché de faire, ils ont toujours été à mon écoute et m'ont toujours soutenu dans ce que j'entrepenais. Ils m'ont fait confiance. Et, quand on traverse des épreuves,on s'en sort, parce qu'on a un instinct qu'on a ne soupçonnait pas.

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Ma maladie a renforcé mon caractère, évidemment !
Un mal peut parfois se transformer en bien.
Ma maladie, j'en ai fait ma force.
C'est un obstacle à franchir qui m'a rendu plus fort.

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Je me dis parfois que le Bon Dieu m'a donné cette voix. Mon devoir, c'est de me faire connaître du grand public pour pouvoir lui faire partager des choses qu'il n'a pas encore entendues ou que des artistes n'ont pas pu lui donner.

Chacun a ses problèmes. On a tous du mérite (les participants) et il y en a plein qui sont extraordinaires. Je ne me permettrais pas de dire que je suis héroïque. En revanche, ce serait génial si je pouvais être un exemple.



Je ne tolère pas que certains médias disent que je ne pourrai pas faire la tournée. Bien sûr qu'il y a de la fatigue, mais c'est lié au rhytme que l'on nous impose.

Ma maladie est une force supplémentaire, pas un handicap. Je n'ai jamais fait pitié à qui que ce soit. C'est aussi une grande victoire. Mes parents m'ont toujours laissé libre de faire ce que je voulais, en sport notamment. En ce moment, j'ai l'impression de ne jamais avoir été aussi en forme.J'ai retrouvé la pêche que j'avais quand j'étais gosse.

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Pour l'émotion, ce qui restera gravé dans ma mémoire, c'est "SOS d'un terrien en détresse". Il s'est passé quelque chose ce soir là !

Lors du casting, j'ai été clair : j'ai tout dit de ma vie ! çà ne m'a pas fait peur. çà passait ou çà cassait. Je n'avais rien à perdre.

Je n'aime pas le mot "star". Il renvoie à l'inaccessible. Je n'ai pas envie de le devenir. Je préfère le mot "artiste".

La vie doit être vécue.Celà ne sert à rien de se poser 36 000 questions. il faut avancer et ne pas se lamenter sur son sort. La mort arrivera quand elle arrivera, c'est pour çà qu'il faut avancer. Toujours!

Le show-business n'est pas mon truc. Je n'irais pas dans les soirées mondaines. De toute façon, c'est trop enfumé pour moi.

Je n'étais pas là pour former un couple ! Déjà, je me suis fait de super amis avec qui je vais m'éclater à l'extérieur."

France Soir

Interrogé par une journaliste du quotidien France Soir sur le fait qu’on prétend que c’est la guerre entre les Academyciens, Grégory répond :

« Non, pas du tout. Il règne au contraire une très bonne ambiance. Nous ne sommes qu’au début de cette aventure, on est en concurrence mais on ne perçoit pas vraiment de stratégies. Peut-être que les choses se corseront un peu plus par la suite, quand l’étau se resserrera, mais là il n’y a rien à signaler… ».

A la journaliste qui insiste en disant :

« Ce ne serait pas plutôt Dallas et son univers impitoyable ? »,

l’Academycien rétorque :

« Au château, chacun évolue individuellement, c’est sûr, mais honnêtement, je trouve qu’on s’entend tous à merveille. Je pense que nous n’avons aucun problème de vie en communauté. Sauf peut-être Enrique. Il est parfois intolérant et ne gère pas très bien certaines situations de la vie quotidienne…et je le trouve un peu colérique parfois. Bon, c’est vrai que Sandy a tendance à se jeter sur les meilleurs CD lors des évaluations, mais ça ne fait pas d’elle une arriviste pour autant Elle reste attendrissante et puis c’est une vraie bosseuse ».

A la question :

« Sofiane est sur la sellette, craignez-vous qu’il quitte l’aventure ce soir ? »,

Grégory répond :

« Je ne m’imagine pas de continuer l’aventure sans lui. C’est un trop grand point de repère pour moi. Et puis, il ne méritait pas de quitter le château maintenant. J’espère qu’on lui reconnaîtra son talent et sa générosité. Avec des qualités humaines et artistiques comme les siennes, il faut qu’il continue l’aventure ».

Enfin, à celle de savoir qui sera le gagnant de la Star Ac’4, celui que l’on annonce (presque) partout comme le futur vainqueur répond :

« Joker ! Je ne sais pas du tout. J’aimerais vraiment que ce soit Hoda qui gagne. Elle a un talent monstrueux. Ajouté à ça, elle est extrêmement sensible et dégage de la joie de vivre, la bonne humeur…Même quand elle gueule, ce n’est jamais méchant. Elle ira loin, j’en suis sûr ».

Interview de Grégory Lemarchal

Février 2005

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Star Club :

Quel est le plus important à tes yeux : la gloire, la fortune ou l'amour ?

Grégory :

C'est la santé ! Si tu l'as, tu peux faire à fond ce que tu veux ! Etre aimé et reconnu des gens me fait un bien énorme car j'ai toujours eu besoin de reconnaissance. Sinon je ne suis vraiment pas obsédé par l'argent. Avoir de quoi vivre me suffit et faire un métier que j'aime, c'est déjà bien ! Quant à l'amour ça permet de stabiliser une vie, d'être complètement épanouï.

Tombes-tu facilement amoureux ?

Non, je suis quelqu'un de très difficile. Il me faut du temps... J'ai besoin d'une fille très énergique, très douce, très câline, très attentionnée, rigolote, qui a la pêche... Je ne veux pas d'une défaitiste qui se laisse aller au moindre coup dur. Physiquement, je n'ai pas de style particulier.

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Quel genre d'amoureux es-tu ?

Très romantique... Quand j'aime je ne compte pas ! J'adore faire des cadeaux et des dîners aux chandelles mais je pense qu'il n'est pas nécessaire d'offrir tout le temps quelque chose... Parfois les regards, les mots suffisent...

Quelle est la plus belle preuve d'amour que tu aies reçue ?

Etre à mon écoute pour moi est une preuve d'amour très importante. Les gens ont tendance à se regarder le nombril.

Que ne pourrais-tu pas faire même par amour ?

Laisser tomber ma passion : le chant parce que ça aussi c'est une grande histoire d'amour.

Qu'attends-tu d'une relation ?

Je suis très speed et j'ai tendance à m'énerver facilement donc j'aimerais qu'elle m'apporte plus de sérenité, que l'on se complète mais en étant différents sur plusieurs points parce que dans une relation, si on se ressemble trop, je pense qu'on se fait chier.

C'est bien d'avoir de petites tensions parfois...

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Faut-il tout se dire en amour ?

Oui c'est très important. Dans une histoire d'amour, il doit y avoir aussi une grande histoire d'amitié. Comme ça on peut tout se confier pour mettre toutes les chances de notre côté.

Tu préfères quitter ou être quitté ?

Ni l'un ni l'autre, les deux m'ont toujours mis mal à l'aise... Je ne suis pas le gars à m'en foutre et à laisser tomber une fille comme ça ! J'ai toujours pris les choses à coeur.

Etant aussi très poli dans ma façon de faire, je n'envoie pas un SMS pour rompre. J'appelle ou je vois la personne en question et je lui explique les raisons pour lesquelles je souhaite que notre histoire finisse. C'est un minimum de respect.

As-tu déjà été infidèle ?

Et bien non parce qu'à chaque fois que j'ai été attiré par quelqu'un d'autre c'est là où j'annonçais à ma petite amie que c'était fini. Plus clair que moi, tu meurs !

Avec quel genre de fille ne pourrais-tu pas sortir ?

Britney Spears ! Pour moi il ne suffit pas d'avoir de gros nénés et s'habiller en petites tenues... Et puis son style de vie ne m'intéresse pas.

Au collège, étais-tu populaire avec les nanas ?

Ca allait... J'ai grandi très tard, donc j'étais le plus petit de la classe et les filles me chouchoutaient. Elles m'appelaient "mon grégounet"... (sourires)

Par contre je me faisais un peu "maltraiter" par les gars d'1m75 parce que je faisais 1m54 et que j'étais hyper fin. Donc les filles prenaient soin de moi. Au collège j'avais beaucoup plus de copines que de copains.

D'après toi, qu'est-ce qui attire le plus les filles chez les garçons ?

Son regard, la tendresse et l'attention qu'il peut porter sur elle.


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Physiquement comment te trouves-tu ?

Je n'arrive pas à avoir de recul sur moi. Je sais que je ne suis pas moche mais je ne me sens pas si extraordinaire non plus. Mon atout ? peut-être mon regard...

Quelle chose regardes-tu d'abord chez une femme ?

Ses yeux !

Quelles sont tes techniques de séduction ?

En fait, j'ai vraiment du mal à faire le premier pas alors j'ai plutôt tendance à me faire remarquer, à faire des conneries.

Te souviens-tu de ton premier baiser ?

Oui j'avais 10 ans et ça c'est passé dans un garage car je tenais à le faire dans le noir tellement je balisais... J'ai trouvé ça horrible, ça a duré dix secondes et après je n'ai plus embrassé pendant deux ans ! Elle s'appelait Céline, elle avait de beaux yeux bleus et des cheveux châtain clair.

Et ton pire rancard ?

Un jour j'ai décidé de rencontrer l'internaute avec qui je tchatais. Quand nous nous sommes vus, au bout de 5 mn, j'ai inventé une excuse pour partir car j'étais plus que déçu !

B. Kokkinos


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TELESTAR 1er DECEMBRE 2004

Dans l'histoire de la Star Ac' , on a jamais vu çà. A l'unisson, profs, élèves et public veulent voir Grégory gagner cette quatrième édition. Et il est bien décidé à ne pas les décevoir.

TELESTAR : Vous êtes d’ores et déjà assuré de faire la tournée. Est-ce une première victoire ?

Grégory : C’est génial, mais il ne faut pas s’arrêter à ça. Il faut que je continue à avancer comme je l’ai fait jusqu’à présent…

TELESTAR : Vous réalisez le chemin que vous avez parcouru depuis le début ?

Grégory : Ce qui est surprenant pour moi, ce n’est pas vraiment mon évolution artistique depuis mon entrée au château, mais ma capacité à vivre loin de ma famille et des gens que j’aime.

TELESTAR : Vous avez participé à Star Academy pour prouver aux gens qu’on peut surmonter les difficultés quand on a la volonté. Avez-vous atteint tous vos objectifs ?

Grégory : Pas encore totalement. Si je me laisse aller avant la finale, tout peut encore capoter. Et puis, je suis conscient qu’une fois la fin de l’émission arrivée, on va se retrouver seul et qu’il va falloir se battre pour rester dans la lumière.

TELESTAR : Ça vous fait peur d’être un jour oublié ?

Grégory : Oui. Après tout ce qu’on est en train de vivre, je serais triste. J’ai conscience de la chance que j’ai actuellement et c’est pour cela que je tiens à garder les pieds sur terre.

TELESTAR : Vous n’avez pas l’impression d’avoir été favorisé par la prod ?

Grégory : Je ne pense pas. Et même si c’est le cas, les gens auront toujours le dernier mot. C’est pour ça que je n’ai pas envie de les décevoir. J’ai été téléspectateur moi aussi, je sais qu’on peut être en haut de l’affiche un jour, et ne plus être calculé par personne la semaine d’après.

TELESTAR : On vous a vu plus dur avec les autres, limite méchant...

Grégory : C’est vrai. Si, au début de l’aventure, j’arrivais bien à canaliser mes émotions, c’est devenu difficile ces derniers temps à cause du manque du monde extérieur et de l’isolement. Vous savez, quand je me mets en colère, c’est toujours justifié.

TELESTAR : On dit que vos derniers bilans de santé sont meilleurs aujourd’hui qu’au début du jeu…

Grégory : C’est vrai, mais ça ne m’étonne pas trop. Pour moi, cette aventure, c’est une véritable cure. Les médecins se faisaient du souci au début car ils connaissent les risques, mais je leur avais dit que ça allait être une véritable bouffée d’oxygène pour moi. Et c’est le cas. Même si ce n’est pas tous les jours facile, ça fait des années que je ne me suis pas porté aussi bien.

TELESTAR : Si le soir de la finale, c’est vous qui gagnez, comment réagirez-vous ?

Grégory : Je ne sais pas. Vous savez, je vis au jour le jour. J’ai envie de gagner, plus encore aujourd’hui qu’avant, mais je ne veux présumer de rien. C’est encore trop tôt.

TELESTAR : Quelle star avez-vous envie de devenir ?

Grégory : Je n’aime pas le mot star. Disons que pour moi, un artiste se doit d’être généreux, disponible et, une fois sur scène, se donner toujours à fond. Avec le public, j’ai envie de tout, sauf de tricher.

Par J.-R. Gaudin-Bridet

Source: Télestar.fr

Télépoche de fin décembre.

Que ressent-on en étant le premier garçon à remporter la "Star Ac'", qui plus est avec 80 % des suffrages ?
Je n'arrive pas trop à réaliser. Être le premier garçon à gagner, ce n'était pas une obsession. Je voulais simplement faire mon chemin et je suis très heureux d'être arrivé au bout de cette aventure. Le vote a été sévère pour Lucie. Je pense très fort à elle.

Un album, une tournée, les sollicitations… Êtes-vous prêt à gérer tout cela ?
Oui, mais avec un peu de sommeil en plus. En rentrant au château, j'avais envisagé tous les cas de figures donc, je ne suis pas surpris. Et physiquement, ça va aller. Je vais garder la même hygiène de vie.

Vous êtes-vous fixé des limites ?
Non, je ne me suis pas fixé de limites. Je pense qu'il faut sans cesse les repousser. C'est un peu comme le slogan de la "Star Ac' 4" : "No limit !".

On vous a senti parfois très fatigué. Avez-vous songé à tout abandonner ?
Pas du tout. La fatigue était présente pour tout le monde, il se trouve que je marque plus que les autres. En plus, j'étais tombé malade trois jours avant le dernier direct. Je doutais beaucoup, je chantais toutes mes chansons à l'octave d'en bas. Mais j'ai été bien entouré.

Comment jugez-vous votre dernière prestation ?
C'était la meilleure. On s'était dit avec Lucie, qu'il fallait tout donner, tout envoyer… On n'avait plus à se soucier des évaluations. On se sentait bien.

Qu'est-ce qui vous a poussé à devenir chanteur ?
Inconsciemment, je pense que mon père m'en a donné l'envie. Quand j'étais gosse, il mettait ses cassettes de Serge Lama, de Charles Aznavour… Il chantait, il me prenait la tête ! Jusqu'au jour où c'est moi qui ai pris la tête à mes parents. C'est également pour le contact avec les gens. J'ai sans arrêt eu ce besoin d'être aimé. J'ai reçu tellement d'amour de mes proches durant mon enfance et encore maintenant.

Y a-t-il une chose que vous n'aimeriez pas que les gens pensent de vous ?
Que j'ai gagné parce que j'étais malade.

Après ce succès, espérez-vous donner l'envie à d'autres personnes malades de se lancer à leur tour dans le monde artistique ?
Par rapport aux lettres que j'ai reçues pendant l'aventure, ça donne apparemment espoir à beaucoup de gens. Si je peux aider les autres, c'est génial.

Aujourd'hui, il faut faire de la télé-réalité pour se faire connaître. En tant qu'artiste trouvez-vous cela normal ?
Pas forcément. Mais je n'ai aucun reproche à faire à ce genre d'émission. Bien sûr, on est exploité, c'est de la télé-réalité. On est suivi 24h/24, le moindre petit coup de gueule est repris et ça fait un pataquès pas possible. C'est juste ça qui a été un peu difficile sinon, ce n'est que du bonheur !

Entretien : Carlo Izzo

Interview de Grégory dans Téléloisirs du 14 mars 2005

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Grégory, après la finale, comment s'est passé le retour à la vie normale ?
Et bien, j'ai eu comme un grand coup de blues. Du jour au lendemain, on ne voit plus tous les amis, les personnes du château qui étaient au petit soin pour nous. Et puis, on a peu de temps pour assimiler tout ce qui nous arrive. Je me suis donc reposé chez moi, avec mes parents qui, eux, ont super bien vécu mon aventure. Ils étaient contents de me voir heureux. Comme tous les parents de candidats, ils ont le privilège de voir évoluer leur gosse. Ils ont pu constater que j'étais resté moi-même.

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As-tu mesuré ta popularité en allant te promener dans les rues de Chambéry ?
Honnêtement, j'ai préféré éviter les bains de foule. Quand on est fatigué, on a envie de faire le vide. J'ai tout de même réussi à aller trois fois au cinéma, incognito, en mettant une casquette. Ce n'était pas évident car il y avait souvent pas mal de monde devant la maison.

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Tu as également dû suivre une cure médicale. Te sens-tu en pleine forme désormais pour affronter le rythme effréné qui t'attend (enregistrement d'album, répétition des chorégraphies mi-février avec Kamel Ouali, puis des chansons de la tournée, qui débutera le 2 avril, ndlr) ?
Tu sais, un malade doit suivre 3 ou 4 cures par an. Moi, ça m'a fait beaucoup de bien. Mais surtout, quand tu as le moral, le physique suit. Le rythme va être soutenu, il y aura beaucoup de pression mais je n'ai jamais été aussi heureux ! Et l'adrénaline de la scène sera mon moteur. Je veille aussi à avoir une bonne hygiène de vie : durant la tournée, impossible d'aller faire la bringue après le concert. Ce sera direct au lit. D'autant que je ne peux fréquenter les lieux enfumés.

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Durant ton séjour à Chambéry, tu as reçu les maquettes des chansons de ton futur album. Comment se présente-t-il ?
Il y aura 12 ou 13 titres, que j'ai choisi librement. Il n'y a pas de chansons autobiographiques, mais je chante des thèmes qui me tiennent à coeur comme l'amour, la volonté, etc. Les textes sont écrits par Luc Plamandon, Luc Dahan qui écrit aussi pour Pagny, mais également par des auteurs inconnus. Je voulais aussi que ce soit un album varié : il y a donc de jolies ballades et des chansons très rock.

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Puisque tu chantes l'amour, qu'en est-il aujourd'hui ?
C'est fini avec Hélène (un ejeune femme rencontrée quelques jours avant la Star Ac) Je suis célibataire.

On t'a prêté une aventure avec Lucie...
Normal ! Le fait que nous soyons allés tous les deux au bout de la Star Ac nous a rapprochés, rendus complices. Mais entre elle et moi, c'est juste une très belle amitié.

Tu cherches donc la femme de ta vie ? Afin de t'aider, à quoi doit-elle ressembler ?
Je n'ai pas de modèle de femme idéale, il faut qu'il y ait un coup de coeur. Ce qui est sûr, c'est qu'elle doit avoir de l'humour et être forte, ne pas se laisser abattre au moindre pépin !

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Tu as dû éplucher toute la presse parue sur toi depuis le début de Star Ac. Qu'est-ce qui t'a plu ou blessé ? Qu'aimerais-tu dire encore ?
J'ai désormais un double combat à mener : réussir ma carrière d'artiste et décoller mon étiquette de malade. Ce qui me ferait chaud au coeur, c'est que la presse parle de ma vie artistique, ou même sentimentale, mais plus de ma maladie. Je voudrais aussi remercier tous ceux qui m'écrivent, envoient des cadeaux chez mes parents. J'ai reçu parfois jusqu'à 100 lettres par jour, toutes plus touchantes les unes des autres. Je voulais y répondre, je n'en ai pas eu le courage. Mais j'ai un fan club qui est en train de se créer. Enfin, j'ai une pensée émue pour les victimes du tsunami. Si, en tant qu'artiste, je peux apporter une aide, je le ferai.

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Télépoche octobre 2004

Question : du rythme très soutenu de la starac ?
Greg : Non. Si j’en avais marre au bout de 3 semaines, ce serait grave ! Je commence à bien prendre le rythme.

Q : D’être filmé 24/24 ?
G : Au début, on en avait marre parce qu’on avait conscience de la présence des caméras. Désormais on se sent comme chez nous. On ne se rend pas compte que des gens nous regardent. Et c’est tant mieux comme ça.

Q : D’être enfermé dans un château sans pouvoir voir vos proches ?
G : Tout le temps. Je suis très proche de ma famille et de mes amis. Mais il faut savoir ce que l’on veut. Et puis, ce n’est pas comme si on partait toute une vie.

Q : Que l’on dise que vous avez été pistonné ?
G : J’ai effectivement un ami à Paris qui m’a appelé pour me dire qu’il restait des places disponibles mais pas pour me dire : « tu vas être dans le château » J’ai dû faire mes preuves, passer des entretiens, chanter … C’était un casting sauvage, non pas un casting piston.

Q : Qu’on dise qu’en réalité, TF1 vous a choisi pour faire de l’audience ?
G : Si c’était le cas, oui, j’en aurai marre. J’ai arrêté mes études à 17 ans pour me consacrer à la chanson. Pourquoi quelqu’un qui a la mucoviscidose n’aurait-il pas le droit d’avoir sa chance ?

Q : Que l’on parle toujours de votre maladie ?
G : Généralement, on ne me parle pas de maladie. On me considère comme les autres.

Q : Que l’on dise également que vous recevez un traitement de faveur ?
G : Je n’en ai pas l’impression. Je reçois des critiques. J’ai discuté avec Oscar. Il m’a fait comprendre qu’il n’y aurait pas de favoritisme et c’est logique.

Q : De ne pas pouvoir participer à tous les cours ?
G : Oui, surtout le sport, mais c’est comme ça. Le fait d’être rentré à la starac n’a rien changé dans la gestion de mon effort. Il faut être intelligent et ne pas dépasser ses limites.

Q : De prendre des courts de chant alors que vous avez participé à Graines de Stars, ou fait les premières parties de Hervé Vilard et Guy Montagné ?
G : Je ne suis pas d’accord quand on dit que j’ai une carrière de chanteur. J’ai participé aux premières parties de H.V. et de G.M. et puis après, j’ai fait des spectacles avec mon papa. Pour moi, j’ai encore tout à prouver.

Q : Que M. Gonet vous demande de ne pas trop forcer lors des répétitions ?
G : (il rit …) Pas du tout parce qu’il a entièrement raison.

Q : Que les candidats disent que vous allez gagner ?
G : Ouais, j’en ai marre ! En fait, ils ne se rendent pas compte : d’ici décembre, il peut se passer des milliers de choses. Mais comme ils savent que ça m’embête, ils continuent de me taquiner.

Q : Que l’on vous complimente sans cesse ?
G : Oui, surtout avec mon caractère. Cela me fait plaisir mais, par rapport aux autres, ça me gêne et ça rajoute une pression supplémentaire. Je suis très modeste et très critique envers moi-même. Quelque part, prendre des tartes dans la tronche, ça ne fait pas de mal.

Q : Que G. Louvin parle sans cesse de GPS ?
G : Non, parce qu’il a raison. Et il a bien fait de rajouter la justesse parce qu’un artiste qui n’est pas juste …

Q : De ne pas pouvoir boire 3 coupes de champagne sans qu’aussitôt on vous le reproche ?
G : Je me suis fait plaisir ce soir-là (anniversaire d’Emilie). Je ne suis pas allé au cours de Kamel mais c’est tout. Ce n’est pas incompatible d’être malade et de boire. Je me connais parfaitement. Le SAMU est venu pour Emilie, mais, par précaution, ils voulaient s’assurer que j’allais bien. Ils sont venus me réveiller et je suis resté aux urgences jusqu’à 5h du matin … pour rien !

Q : Que le public hurle, dès que l’on prononce votre nom ?
G : Sincèrement, si je disais que j’en avais marre, je serais un peu con. Non, c’est vraiment super et, à chaque fois, ça me donne des frissons partout

Super ma Natou tu as bien travaillée merci je crois que je le lirais le weed-ken je serais plus tranquille bisous.

Interview de Greg dans Télé Loisirs

Télé Loisirs

Un an après ta rentrée à la Star Ac, tu viens chanter devant la nouvelle promo, que ressens-tu ?

Grégory Lemarchal


La boucle est bouclée. Star Ac aura été un tremplin et une expérience formidable, que je ne revivrai jamais : 4 mois de travail, de complicité, et la chance extraordinaire, chaque semaine, de chanter avec de grands artistes.

L'aventure s'est poursuivie sur la tournée Star Ac ?


La tournée aura été la récompense suprême, avec un final en apothéose à Bercy devant 17 000 personnes. Quand tu goûtes à la scène, tu ne peux plus t'en passer : c'est un truc physique, qui te colle des frissons des pieds à la tête...

Tu as assisté au casting parisien de cette nouvelle promo : qu'as-tu éprouvé ?
J'ai vu 5 ou 6 candidats. Ca m'a fait un drôle d'effet de me retrouver du côté du jury : je ne me sentais pas à ma place... Et je ressentais très fort leur stress.

Quels sont tes conseils aux élèves de la nouvelle promo ?


Cette règle, facile à formuler, mais difficile à appliquer au Château : ne pas oublier d'où l'on vient et surtout pourquoi on est là. Je conseille aux candidats de rester eux-mêmes, de se concentrer sur le travail... et de se tenir tranquilles. Mon entourage a toujours été là pour m'empêcher de partir en vrille.

As-tu gardé des potes à la Star Ac ?


La grande réussite de cette tournée vient de l'osomose qu'il y avait dans le groupe. Je me suis fait un véritable ami avec Mathieu Gonnet. Et j'ai souvent des nouvelles de Hoda, Karima et Harlem. Pour le reste, je trouve compréhensible que des jeunes venus avec des rêves plein la tête au château me gardent un peu de rancune après ma victoire.

Comment as-tu vécu la campagne de presse qui te donnait gagnant d'avance à cause de la mucoviscidose ?


C'est intolérable ! On a commencé par dire que TF1 faisait un coup de pub sur mon dos, que je ne tiendrais pas 15 jours, mais j'ai été au bout de l'aventure... et je l'ai gagnée. Je n'ai pas pu faire certaines choses, mais il n'y a pas eu de favoritisme. Les mêmes ont annoncé que je ne ferais pas la tournée, et le je l'ai bien tenue. Je mène deux combats à la fois, je sais que je dois bosser dur... et laisser dire !

Quels sont tes projets ?


C'est maintenant que tout commence pour moi : je veux prouver que je suis un artiste à part entière. Je vais consacrer mon énergie à défendre mon album. J'aimerais partir en tournée en mars 2006... et reprendre des cours avec Jasmine Roy, pour apprendre à économiser et à épanouir ma voix.

Interview de Grégory dans PUBLIC

décembre 2004

A l'approche de voter duel avec Mathieu, avez-vous un mental de gagnant ?


J'ai toujours eu un mental de gagnant, mais je ne suis pas prêt à tout pour gagner.

Quels sont vos atouts face à Mathieu ?


Ca se situe au niveau vocal. Ma voix, mon énergie et ma passion sont mes principaux points forts.

Et qu'est-ce qui pourrait vous faire défaut ?


Par rapport à Mathieu, c'est clair que je manque d'expérience. Mathieu est un très bon artiste, très complet, il occupe bien la scène et, en plus, il est musicien. Et puis, le public l'adore !

Quel bilan tirez-vous de cette aventure ?


Artistiquement, j'ai fait des progrès dans tous les domaines, j'ai acquis une meilleure technique vocale et j'ai progressé en danse et en expression scénique. Humainement aussi, j'ai bcp appris. Cette aventure m'a permis de me poser, j'ai gagné en stabilité. Avant j'avais tendance à m'énerver facilement, maintenant, je me contrôle mieux.

Quel est le compliment qui vous a le plus touché ?


Je pense que c'est Milo qui me l'a fait après que j'ai chanté SOS D'UN TERRIEN EN DETRESSE. Il a dit que j'étais touché par la grâce et que rien ne pouvait m'atteindre ce soir-là.

Et la critique qui vous a le plus atteint ?


J'ai été triste que Kamel me reproche de ne pas assez bosser en danse. C'est probablement le prof que j'ai le plus craint.

Votre plus gros trac ?


Sans aucune hésitation, à l'Olympia, juste avant de monter sur scène pour interpréter En Chantant avec Michel Sardou.

Si vous êtes battu par Mathieu ou l'une des filles en finale, vous aurez des regrets ?


Non, aucun regret. J'ai déjà dit que j'avais profité au maximum de cette aventure et que je n'avais aucune frustration. Quelle que soit l'issue du jeu, je serai heureux d'y avoir participé et d'avoir réussi à rester moi-même tout au long du jeu.

Et si vous gagnez, à qui dédierez-vous votre victoire ?


A mes parents et à ma soeur.

:gif-me10: ma Natou ses lectures m'ont fait rien qu'en lisant tu fais des bonnes recherches et notre est très fière de toi et les membres aussi :p2nkxr10: :amis:

:merci-10: Valou.

Je suis tombé par hasard sur ce site alors je partage avec vous.

oui et c'est très interssant a les lire :552791bisous_2

Merci Natou, boulot de dingue qui nous remplit de joie ! :gif-me10: :fgeste002: :552791bisous_2

De rien ma Patoune, il fallait que je te fasse revenir vers nous et j'ai trouvé que ce moyen.

oui mais n'en fait pas trop,pense aussi a te reposer est fier de toi

Tu sais très bien que si ça ne tenait qu'à moi ....