GREGORY, MON ANGE MA VIE
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 La greffe

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natou
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MessageSujet: La greffe    La greffe  EmptyMer 16 Déc - 0:32

La transplantation pulmonaire est une des moins pratiquées des greffes d'organes. Le manque de greffons sains explique en partie ce déficit. Cependant, l'intervention permet le plus souvent une nette amélioration de la qualité de vie des patients.


Il est à noter qu'une proportion importante de poumons ne peuvent être greffés en raison d'une infection sous-jacente détectée lors du bilan pré-greffe. La pénurie de greffons est ainsi dans ce domaine très importante.

L'intervention et le suivi post -greffe


Après une intervention d'une durée moyenne comprise entre six et huit heures, la personne greffée reste généralement une à trois semaines en réanimation. Il s'agit comme pour les autres organes d'éviter le rejet aigu et tout risque d'infection. Le traitement immunosuppresseur est ajusté ; il sera à prendre ensuite quotidiennement et à vie.


Reste que pour la greffe pulmonaire, quelques particularités sont à noter. Après l'intervention, le patient est intubé le plus souvent pendant quelques jours pour permettre une ventilation assistée. Un traitement antalgique est prescrit pour éviter que la douleur ne gêne la fonction respiratoire.

Dans un second temps, l'accent est mis sur la rééducation : mise en œuvre d'exercices pour développer les capacités respiratoires et prévenir les infections pulmonaires. Il s'agit également d'améliorer la force musculaire et de diminuer les risques de phlébites et d'infections pulmonaires. Après l'hospitalisation, l'équipe médicale insiste sur la nécessaire pratique d'une activité physique afin d'augmenter les capacités d'endurance.

En résumé

1/ Les greffes pulmonaires se font à partir de donneurs décédés par mort cérébrale. Le don de vivant à vivant (prélèvement d'une partie seulement du poumon) est exceptionnel.

2/ Outre son traitement immunosuppresseur quotidien et à vie, le patient transplanté pulmonaire doit veiller à maintenir une activité physique régulière pour augmenter ses capacités d'endurance.


Dernière édition par natou le Jeu 5 Mai - 11:47, édité 1 fois
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claude

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MessageSujet: Re: La greffe    La greffe  EmptySam 2 Jan - 1:30

Aperçu général
La transplantation pulmonaire est une option possible pour les patients souffrant d'une maladie pulmonaire à un stade avancé associée à la fibrose kystique (FK). Cependant, il est important de savoir qu'une transplantation n'est pas un traitement définitif. Les chances de survie pour les personnes atteintes de FK ayant subi une transplantation pulmonaire sont de 70 à 80 % après un an, et de 48 % après deux ans. Parce qu'il n'y a pas de garantie de succès, il est préférable de travailler avec votre équipe de soins afin de prévenir et ralentir la dégradation de votre fonction pulmonaire.
Il existe cinq centres de transplantation pulmonaire au Canada; ils sont situés à Vancouver, à Edmonton, à Winnipeg, à Toronto et à Montréal. Toutefois, il existe peu de donneurs de poumons; c'est pourquoi la période d'attente est d'environ 18 à 24 mois, une fois qu'un receveur éventuel a été porté sur la liste des candidats. Pour plusieurs personnes inscrites sur la liste, la survie jusqu'à la transplantation est un problème énorme. Par conséquent, même s'il semble prématuré de vous intéresser à la transplantation pulmonaire, votre équipe de soins pourrait vous conseiller d'entamer la procédure suffisamment tôt pour mieux supporter la période d'attente.

Qu'est-ce qu'un centre de transplantation pulmonaire?
Un centre de transplantation pulmonaire est un hôpital qui dispense des soins par le biais d'une équipe pluridisciplinaire composée de professionnels de la santé spécialisés dans différents domaines, semblables à ceux d'une clinique de FK. La Fondation canadienne de la fibrose kystique finance les centres de transplantation pulmonaire par le biais du « Programme de subvention d'encouragement aux centres de transplantation pulmonaire ».

Comment choisit-on les receveurs éventuels des centres de transplantation pulmonaire?
Les conditions d'admission à un programme de transplantation pulmonaire varient d'un centre à l'autre au Canada. Les lignes directrices qui suivent sont celles du centre de transplantation pulmonaire de l'Ontario. Bien que cela puisse varier d'un centre à un autre, les patients qui répondent aux exigences ci-dessous sont généralement des candidats éventuels pour une transplantation pulmonaire :
faibles résultats du traitement médical
VEMS < 30 % (ou plus tôt)
â O2 , áCO2 dans le sang
á de la fréquence des infections/hospitalisations
espérance de vie < 24 mois (sans transplantation)

Pourquoi ne puis-je pas bénéficier d'une transplantation?
En se fondant sur la recherche et l'expérience, chaque centre de transplantation pulmonaire définit certains critères de refus de transplantation pour des sujets donnés. Une fois encore, ces critères varient d'un centre à l'autre.

Les restrictions médicales sont entre autres :
insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale grave
diabète grave s'accompagnant de lésions aux yeux, au cœur et aux reins
antécédents de cancer dans les deux à cinq années précédentes ou détection de cellulles précancéreuses à l'examen physique
état nutritionnel médiocre
infection active dans d'autres régions du corps (c.-à-d., infection à VIH, hépatite B chronique ou hépatite C) ou infection pulmonaire active à Mycobacterium tuberculosis
ostéoporose grave (usure des os) avec fractures ou quasi fractures
autres pathologies graves compromettant la survie à long terme

Les restrictions psychosociales sont entre autres
abus actuel ou récent d'alcool, de tabac ou d'autres drogues
maladie psychiatrique grave empêchant de se conformer au schéma thérapeutique avant et après la transplantation
incapacité générale de se conformer à des schémas thérapeutiques complexes
absence de systèmes de soutien social adaptés

Qui peut décider de m'inscrire sur la liste d'attente? Comment faire?
L'équipe de transplantation déterminera si vous êtes admissible à une transplantation à la suite d'une évaluation approfondie. L'équipe de transplantation comprend habituellement le chirurgien responsable de la transplantation, le coordonnateur de la transplantation, un travailleur social, un psychiatre, un physiothérapeute et un diététiste, mais peut inclure d'autres spécialistes. L'évaluation, qui peut être effectuée auprès d'un patient hospitalisé ou non (selon le centre), comprendra probablement les éléments suivants.

Les membres de l'équipe de transplantation effectueront une évaluation pour déterminer si vous êtes prêt tant physiquement qu'affectivement à prendre la décision de recevoir une transplantation et si vous avez de bonnes chances de survivre à l'intervention. L'évaluation permet aussi de déterminer si vous bénéficiez du soutien affectif, médical et financier requis pour passer à travers l'intervention.

Une batterie de tests sera réalisée, avec votre consentement. Ils comprennent un échocardiogramme, des épreuves de fonction pulmonaire, des analyses sanguines, des cultures d'expectorations et des radiographies ou des tomodensitométries des sinus et de la poitrine, et bien d'autres tests encore.

Y a-t-il autre chose que j'ai besoin de savoir?
Vous continuerez à souffrir d'insuffisance pancréatique en raison de votre FK; par conséquent, vous devrez continuer à prendre des suppléments d'enzymes, de vitamines et de minéraux. Les suppléments d'enzymes facilitent en outre l'absorption de certains médicaments anti-rejet.
Vous aurez besoin de prendre plusieurs de ces médicaments pour prévenir les effets secondaires pouvant être associés au rejet d'organe.
La prednisone prévient le rejet d'organe, mais peut occasionner un diabète ou une ostéoporose (usure des os). Le diabète (que vous l'ayez contracté avant votre transplantation ou qu'il soit apparu plus tard) devra être contrôlé plus fréquemment. L'ostéoporose peut nécessiter un traitement.
Votre corps peut rejeter les nouveaux poumons. Vous aurez besoin de prendre des médicaments tous les jours pour prévenir le rejet.
L'affaiblissement de votre système immunitaire vous rendra plus sensible aux infections. Vous devrez prendre des précautions et des médicaments supplémentaires pour prévenir et traiter les infections.
Les transplantations sont coûteuses, tant sur le plan financier qu'affectif, pour les patients et leur famille. Le maintien d'un bon état de santé après la transplantation pulmonaire nécessite une discipline rigoureuse et complexe.
Les poumons transplantés sont sensibles aux infections, au rejet et à d'autres complications pouvant exiger un traitement.

En quoi consiste la technique de transplantation pulmonaire?
La méthode de transplantation pulmonaire la plus fréquemment pratiquée dans des cas de FK est la transplantation pulmonaire bilatérale (des deux côtés). Puisque les deux poumons sont lésés, les deux sont enlevés. Ceci prévient en outre l'infection d'un nouveau poumon unique par les bactéries contenues dans le poumon restant.
Les donneurs sont sélectionnés d'après des lignes directrices prédéfinies. Les poumons de donneurs sains doivent être suffisamment oxygénés avant d'être prélevés, en plus d'être exempts de toute infection et de toute lésion. Il faut que le groupe sanguin et la taille du donneur correspondent aux vôtres. Le nombre limité de donneurs de poumons et l'importance de la compatibilité entre donneur et receveur ont un rôle à jouer dans la longueur de l'attente pour les receveurs éventuels. À l'heure actuelle, les poumons d'un donneur sont proposés à la première personne de la liste à être compatible avec le donneur et se trouvant dans la région la plus proche de celle du donneur. La priorité n'est pas nécessairement accordée au patient le plus atteint.
En raison du manque de donneurs de poumons, d'autres solutions ont été considérées et tentées. Ces solutions de remplacement, exécutées dans un nombre limité de centres de transplantation, comprennent la transplantation d'un seul poumon et le retrait de l'autre poumon, ou encore, la transplantation de lobes pulmonaires provenant de deux donneurs vivants. Il se peut éventuellement que la transplantation de poumons non humains devienne réalisable.

Quelques avantages liés à la transplantation pulmonaire
En dépit des difficultés associées à la transplantation, cette technique comporte de nombreux avantages. Vos nouveaux poumons ne développeront pas la FK ni les infections, et ne présenteront pas les lésions de vos anciens poumons. Dès que vous serez remis de l'intervention chirurgicale, vous vous sentirez plus énergique, vous prendrez du poids plus facilement et vous serez beaucoup plus actif et indépendant qu'avant la transplantation. Il est impossible de garantir le résultat d'une transplantation pulmonaire, mais, si tout va bien, vous aurez droit à une vie heureuse, productive et stimulante.

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à vous adresser à un membre de votre équipe de FK ou consultez les ressources mentionnées ci-dessous.

Sources d'information
Les membres des équipes de votre centre de FK et du centre de transplantation de votre région peuvent vous donner de plus amples renseignements. Plusieurs centres de transplantation ont organisé des groupes de soutien pour les personnes qui se préparent à subir une transplantation. Vous pourrez parler à des personnes qui ont déjà vécu cette expérience, et leur poser toutes les questions qui vous aideront à prendre des décisions éclairées.

Resources
Lung Transplant for Cystic Fibrosis. Outil pédagogique destiné aux patients, dont le contenu est inspiré de l'expérience du programme de transplantation pulmonaire de l'University Health Network, Toronto General Hospital, Toronto, Ontario, Canada.
Rendez-vous sur le site Internet de la Fondation canadienne de la fibrose kystique au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (chercher : transplantation)
Second Wind Lung Transplant Association, Inc. Organisme fournissant de l'information et du soutien aux personnes ayant subi une transplantation pulmonaire. Adresse d'envoi : 1930 Westlake View Court, Crystal River, FL 34428-1, courriel : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Références
Certains de ces éléments d'information sont adaptés d'un article de Guillermo doPico, MD, FCCP, professeur de médecine, directeur du programme de FK pour adultes, University of Wisconsin, Madison, Wisconsin (dans La boîte à outils FK de Genentech)
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wendy

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MessageSujet: Re: La greffe    La greffe  EmptyVen 12 Fév - 16:53

1/ Quels sont les organes qui peuvent être greffés ?
Tous les organes vitaux peuvent faire l'objet d'une greffe.
Le coeur, le foie, les reins, les poumons, le pancréas, l'intestin peuvent être greffés.
Un seul donneur peut ainsi sauver de nombreuses vies...
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2/ Y a t-il une limite d'âge pour faire don de ses organes après sa mort
Tout le monde peut exprimer le souhait de donner ses organes après sa mort, aucune limite d'âge précise n'a été instituée. Aujourd'hui, de plus en plus de prélèvements se font sur des personnes d'âge avancé. Les équipes médicales considèrent que c'est l'âge physiologique et la qualité des organes qui comptent, plutôt que l'âge légal. Le foie d'une personne de 65 ans peut être en meilleure santé que celui d'une personne de 35 ans...
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3/ Quelles sont les chances de succès d'une greffe ?
Les taux de réussite de la greffe sont très élevés. C'est une thérapeutique qui permet de sauver ou d'améliorer considérablement la vie de nombreux malades et qui a un très bon espoir de succès. Aujourd'hui, plusieurs dizaines de milliers de personnes en France vivent grâce à un organe transplanté. Les taux de réussite des greffes sont en hausse constante, tout comme l'espérance de vie des transplantés. La greffe, ça marche !
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4/ Quelle est la différence entre le don d'organes et le don du corps à la science ?
Ce sont deux situations très différentes.
Dans le premier cas, les organes seront prélevés dans le but de soigner des malades, et le corps est ensuite rendu à la famille qui procède aux obsèques de son choix.
Dans le second cas, on lègue son corps à la faculté de médecine pour la recherche ou pour que les étudiants apprennent concrètement l'anatomie. Le corps n'est alors pas rendu à la famille.
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5/ Une personne inscrite sur le Registre national des refus pourra t-elle bénéficier d'une greffe ?
Le fait d'être opposé au don de ses organes n'a aucune incidence sur la possibilité d'être soi même transplanté. La législation protège véritablement toutes les opinions.
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6/ J'ai été gravement malade. Cela m'empêche t-il de donner mes organes après ma mort ?
Là aussi, c'est l'équipe médicale qui jugera de la possibilité de prélever et de greffer tel ou tel organe. Même les personnes qui ont bénéficié d'une greffe d'organe peuvent éventuellement donner leurs organes à leur tour, si les circonstances le permettent... Dans tous les cas, il faut faire part de sa volonté de faire don de ses organes à ses proches.
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7/ Y a-t-il un moyen pour la famille d'un donneur de rencontrer les greffés qui ont reçu ses organes ?
Non, c'est impossible. L'anonymat est un des principes fondamentaux du don d'organes après la mort.
Cependant, si elle le souhaite, la famille du donneur peut être informée sur la tranche d'âge et le sexe des receveurs, et sur le résultat des greffes dans le temps.
De même, les receveurs qui souhaitent témoigner leur reconnaissance peuvent confier un message à l'Agence de Biomédecine qui le transmet à la famille de leur donneur, en s'assurant qu'il respecte l'anonymat.
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8/ Si je donne mes organes, ma famille devra t-elle assumer un surcoût financier lié au prélèvement ?
Pas du tout, la gratuité est un principe inscrit dans la Loi de Bioéthique du 6 août 2004. « Aucun paiement, quelle qu'en soit la forme, ne peut être alloué à celui qui se prête au prélèvement d'éléments de son corps ou à la collecte de ses produits. Les frais afférents au prélèvement ou à la collecte sont intégralement pris en charge par l'établissement de santé chargé du prélèvement ou de la collecte. » De même, les praticiens qui effectuent des prélèvements d'organes ne reçoivent aucune rémunération spécifique.
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9/ Comment être certain qu'une personne en état de mort encéphalique ne va pas se réveiller ?
La mort encéphalique est diagnostiquée après un examen clinique soigneux et approfondi, par deux médecins, qui constatent l'absence de tout fonctionnement cérébral. Ce diagnostic est complété par des examens para-cliniques : deux électroencéphalogrammes ou une radiographie des vaisseaux cérébraux (angiographie). L'ensemble de ces examens a été rendu obligatoire par le législateur (lois bioéthiques).
La mort encéphalique par sa brutalité est difficile à comprendre et à accepter par les proches puisque la personne décédée respire et a le coeur qui bat, ceci grâce aux techniques de réanimation. Mais la destruction du cerveau atteste de façon certaine de son décès, sans risque d'erreur de diagnostic.
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10/ Compte tenu de la situation dans les hôpitaux, comment être certain que les médecins mettront tout en oeuvre pour que les organes d'une personne en état de mort encéphalique soient bien prélevés et transplantés ?
Elevés au rang de priorité nationale par la Loi de Bioéthique du 6 août 2004, le prélèvement et la greffe d'organe s'appuient sur le principe du consentement présumé. C'est aussi une mission de service public hospitalier. Les médecins doivent donc l'accomplir comme tout autre acte de soin...
Enfin, le prélèvement sauve des vies, et il s'agit là de l'objectif ultime de tout soignant. Dès lors, tout est mis en oeuvre pour que la générosité des donneurs se concrétise par la réalisation des greffes, dans les meilleures conditions possibles.
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11/ Comment les organes prélevés sont-il attribués ?
La liste d'attente pour une greffe est gérée de façon transparente par l'Agence de la Biomédecine, qui est totalement indépendante des équipes de prélèvement et de transplantation, ce qui garantit son impartialité. Les greffons sont attribués aux malades en attente de greffe selon des règles de répartition bien précises, qui prennent à la fois en compte des critères médicaux et les principes de justice.
Il n'existe donc pas de possibilité de « passe droit » pour les malades. La loi de bioéthique précise que « Les règles de répartition et d'attribution des greffons doivent respecter le principe d'équité. »
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12/ Ma famille peut-elle s'opposer au prélèvement de mes organes, même si je suis porteur d'une carte de donneur ?
Conformément à la Loi de Bioéthique, le médecin interroge ses proches afin de savoir si le défunt était opposé au don d'organes. Cette question est formulée au pire des moments : la mort encéphalique se produit en général de façon brutale et inattendue. Face à la violence de la situation, la tentation est grande de balayer d'un revers de main cette difficulté supplémentaire.
Porter une carte de donneur reste un engagement personnel fort, mais il faut se souvenir qu'en France, ce n'est pas un document officiel.
La loi nous donnant la liberté de décider personnellement, il est essentiel que chacun mène cette réflexion et fasse part de sa décision à ses proches pour qu'ils puissent en témoigner. Les cartes de « grands témoins » peuvent vous aider à aborder ce sujet avec votre entourage.
Vous êtes favorable au don d'organes ? Demandez votre « Passeport de Vie ».
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13/ J'aimerais pouvoir faire don de mes organes après ma mort, mais ma religion l'interdit.
Toutes les grandes religions monothéistes, telles que le Catholicisme, l'Islam, le Protestantisme et le Judaïsme, se sont toutes prononcées en faveur du don d'organe et de la transplantation et encouragent les croyants à réfléchir à la question.
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14/ Si j'ai sur moi une carte de donneur, comment avoir la certitude que tous les moyens seront bien mis en oeuvre pour me maintenir en vie, en cas d'accident grave par exemple ?
Les médecins des services d'urgence et de réanimation sont totalement indépendants des équipes de prélèvement ou de transplantation. Leur seul souci est de sauver les vies de leurs patients.
Ce n'est que lorsque tout aura été tenté, en vain, pour sauver une personne et que son décès aura malheureusement été constaté que la question du don d'organes pourra éventuellement être posée.
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15/ Un de mes meilleurs amis est dialysé, je veux lui donner un rein mais son médecin dit que c'est impossible. Pourquoi ?
Une personne peut donner de son vivant un rein, plus rarement une partie de son foie ou de ses poumons. La loi de bioéthique fixe de façon précise les conditions d'un tel don. Malheureusement, le don entre amis, même très proches, n'est pour le moment pas autorisé.
Actuellement, peuvent donner un organe de leur vivant : le père, la mère du receveur, ainsi que par dérogation son fils, sa fille, son conjoint, ses frères et soeurs, le conjoint de son père ou de sa mère, ses grands-parents, ses oncles et tantes, ses cousin(e)s germain(e)s, ou toute personne faisant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur.
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16/ La greffe est-elle un traitement coûteux pour la société ?
En fait c'est plutôt l'inverse. La plus fréquente des greffes est la transplantation rénale (elles ont représenté 2730 des 4426 greffes réalisées en 2006 en France). Les malades qui attendent une greffe de rein doivent être traités par dialyse pour survivre. C'est un traitement très lourd, associé à des conditions de vies très difficiles, et dont le coût annuel est dix fois supérieur à celui de la greffe ! Greffer plus de patients permettrait donc non seulement de transformer radicalement leurs existences, mais aussi de réaliser d'importantes économies de santé.
Ainsi, le coût de la pénurie d'organes en France peut être estimé à environ 600 millions d'euros chaque année !
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17/ Que penser des histoires de trafic d'organes que l'on lit de temps en temps dans les tabloïds ?
Pour ce qui est de la France, ce sont des légendes urbaines sans fondement.
D'abord, la loi prévoit que le don d'organes est gratuit : la commercialisation d'un organe est un délit. L'article 511-2 du code pénal prévoit une peine de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende.
Ensuite, la greffe en France est l'activité médicale la plus règlementée. Chacune de ses étapes fait l'objet de procédures strictes, qui rendent totalement impossible l'usage d'organes obtenus par des moyens illégaux.
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natou
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MessageSujet: Les différentes étapes du don à la greffe   La greffe  EmptyJeu 17 Fév - 20:57

Dans un timing compté à la minute près, chacun sait ce qu’il doit faire. Cette coordination entre les acteurs est indispensable pour que les organes qui ont pu être prélevés soient greffés dans les meilleurs conditions. C’est une chaîne de vie : la chaîne du donDonQuand on parle de don d’organes ou de tissus, on fait référence à la volonté de la personne qui va être prélevée. Quand on parle de prélèvement, on fait référence à l’acte médical qui est rendu possible par le don. En France, le prélèvement ne peut pas se faire sur une personne qui était contre le don. à la greffeGreffeLa greffe est le remplacement, au moyen d’un acte chirurgical, d’un élément du corps humain qui ne fonctionne plus par un élément du corps humain qui fonctionne correctement. Cette technique envisagée par les médecins lorsque plus aucun autre traitement

10h : un donneur potentiel décède
La personne ne donne plus signe de vie : elle ne respire plus et sa pupille ne réagit pas à la lumière.

La circonstance du decès fait que le prélèvement d'organes est envisageable : conformément à la loin, la mort va donc être constatée par deux médecins différents. Chacun examine le corps et les deux encéphalogrammes réalisés à plusieurs heures d'intervalle.

11h : le corps du défunt est sous surveillance
Les circonstances du décès rendent le prélèvement d'organes possible. Tant que la décision de prélever n'est pas prise, les organes sont maintenus artificiellement en étant de fonctionner par l'équipe de réanimation, sous surveillance constante.

15h : la famille témoigne: le défunt n'était pas opposé au don de ses organes
L'équipe de coordination du prélèvement consulte le registre nationale des refus. Le nom du défunt n'y figure pas. Pour autant, il est possible que la personne ai manifesté de son vivant son opposition au don d'une autre manière. Conformément à la loi, l'équipe consulte les proches.

La famille du défunt est reçue par le médecin réanimateur et l'infirmière de coordination. Le médecin réanimateur confirme le décès. Puis l'infirmière demande à la famille si le défunt était opposé au don de ses organes ou si, au contraire, il avait confirmé son accord par ses propos ou par son attitude.

C'est un moment crucial de l'activité de prélèvement. L'équipe médicale dispose de peu de temps pour interroger les proches, car le maintient en état des organes n'est possible que quelques heures; dans un climat chargé d'émotion, elle doit cependant agir, avec la plus grande délicatesse.

Les proches ne connaissent pas clairement la volonté du défunt mais peuvent témoigner d'idées, de traits de caractères, d'actions... en faveur du don. Ils acceptent donc le prélèvement. Dans le cas contraire, les équipes médicales auraient immédiatement cessé de maintenir le corps du défunt en état d'être prélevé.

18h : le laboratoire analyse le sang du donneur
Du sang a été prélevé pour un bilan sérologique : on vérifie si le corps du donneur est porteur de maladie transmissibles (hépatite C, side, paludisme...).

L'état des organes est également examiné grâce aux clichés pris par imagerie médicale (échographie, scanner) qui vont mettre en évidence la taille des organes et leur qualité. Chaque organe fait ensuite l'object d'examens spécifiques.

Ces examens vont aider à orienter les organes vers des receveurs "compatibles" avec les donneur, c'est à dire des personnes qui ont des caractéristiques morphologiques et immunitaires proches des siennes. Plus les caractéristiques du donneur et du greffé sont proches, plus la greffe a de chances de réussir. Ainsi, il faut absolument que les deux personnes aient des groupes sanguins identiques ou compatibles.

20h : coordination et régulateur organisent le prélèvement et les greffes
La répartition des greffons fait intervenir des règles médicales et éthiques très précises qui sont adaptées à chaque organe. Elle est gérée par le service de régulation et d'appui et l'Agence de la biomédecine.

Le régulateur contacte les différentes équipes de greffe. Il faut régir vite car les greffons se détériorent rapidement.

Dès que les organes sont attribués, l'équipe de coordination du prélèvement orchestre l'organisation des opérations chirurgicales et le transport des greffons.

21h : les organes du donneur sont prélevés
Le prélèvement est un acte effectué au bloc opératoire par des chirurgiens expérimentés dans les mêmes conditions et avec le même soin que pour une personne en vie. Les incisions sont refermées par des points et recouvertes par des pansements, comme dans toute opération chirurgicale. Les cornées prélevées sont remplacées par des lentilles transparentes.

Après l'opération, le corps est habillé avec ses effets pesonnels et rendu à la famille, qui peut réaliser les obsèques qu'elle souhaite. Aucun trace de l'intervention n'est apparente.

01h : les organes sont transférés dans les hôpitaux où des receveurs attendent d'être greffés
Les greffons sont placés dans des glacières hermétiques où la température ne dépasse pas 4°C : ils sont en hypothermie. Chaque organe prend immédiatement le chemin de l'hôpital où l'attend son receveur. Le moyen de transport le plus rapide compte tenu de la distance à parcourir est utilisé : ambulance, avion, train...

Chaque heur est comptée. Entre le moment où l'organe est prélevé et le moment où il est greffé, il ne faut pas dépasser 3 à 4 heures pour un coeur , 12 à 18 heures pour un foie, 6 à 8 heures pour un poumon, 24 à 36 heures pour un rein. Ces délais sont des moyennes qui dépendent de l'état de l'organe.

04h : les chirurgiens procèdent à la greffe
La greffe se déroule au bloc dans les conditions d'une opération chirurgicale de pointe. Quand l'organe du donneur est arrivé, l'équipe de greffe était déjà prête à opérer.

La greffe est une opération qui demande beaucoup de précision et de maîtrise : elle peut mobiliser jusqu'à 8 personnes et elle peut durer jusqu'à 12 heures. La priorité dans l'opération est de "reconnecter" l'organe à une circulation sanguine, pour qu'il soit de nouveau irrigué. Pour cela, on rétablit la continuité des vaisseaux. Le réchauffement progressif de l'organe encore en hypothermie est aussi une phase très importante, attentivement controlée.

Pour chaque personne greffée, c'est une nouvelle vie qui commence.

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MessageSujet: Les professionnels concernés par la greffe   La greffe  EmptyJeu 17 Fév - 21:41

Le prélèvement et la greffe d’organes sont réalisés par des spécialistes.(La greffe est le remplacement, au moyen d’un acte chirurgical, d’un élément du corps humain qui ne fonctionne plus par un élément du corps humain qui fonctionne correctement. Cette technique envisagée par les médecins lorsque plus aucun autre traitement ne marche.)
Depuis l’identification de donneurs potentiels jusqu’au suivi des personnes greffées, interviennent successivement le médecin réanimateur, la coordination hospitalière du prélèvement, les chirurgiens spécialisés dans chaque organe.(Un organe est une partie du corps qui remplit une ou plusieurs fonctions bien déterminées. Il est généralement constitué de plusieurs tissus, organisés selon une structure complexe. Chaque organe est essentiel au bon fonctionnement de notre organisme. Les principaux organes sont le coeur, les reins, les poumons, le foie, le pancréas, les intestins..)

L’articulation entre le prélèvement et la greffe fait également intervenir les médecins du service de régulation et d’appui de l’Agence de la biomédecine.

Le médecin réanimateur
Au démarrage de la chaîne de la greffe, le médecin réanimateur joue un rôle essentiel dans le don et le prélèvement d’organes.
(Quand on parle de don d’organes ou de tissus, on fait référence à la volonté de la personne qui va être prélevée. Quand on parle de prélèvement, on fait référence à l’acte médical qui est rendu possible par le don. En France, le prélèvement ne peut pas se faire sur une personne qui était contre le don.)

Tout d’abord, il intervient dans l’identification des donneurs potentiels. Lorsqu’une personne est accueillie au sein du service de réanimation, l’objectif thérapeutique du médecin réanimateur est d’abord de sauver sa vie, par tous les moyens. Mais si la réanimation est hélas un échec et que la personne décède dans des conditions permettant le prélèvement d’organes, le médecin réanimateur peut alors envisager que ce patient devienne éventuellement un donneur.(Le donneur est la personne sur laquelle le prélèvement d’organes et/ou de tissus a été effectué..) Il en informe la coordination hospitalière du prélèvement. C’est également lui qui constate le décès, parallèlement au constat d’un autre médecin de son service.

Le médecin réanimateur est ensuite garant du maintien de l’état des organes de la personne décédée. La qualité de la prise en charge de des donneurs potentiels en réanimation est essentielle pour que le prélèvement soit possible. Cette phase médicalement délicate requiert une attention toute particulière : le cerveau étant détruit, il n’y a plus de contrôle des organes. On ne peut donc les maintenir en état de fonctionnement que quelques heures dans un équilibre très instable.

Enfin, le médecin réanimateur s’implique, aux côtés de l’infirmière de coordination, dans l’annonce officielle du décès et dans l’entretien avec les proches pour savoir si le défunt s’était opposé au don de ses organes. Il crée une relation de confiance avec la famille et se rend disponible pour répondre à ses interrogations.

La coordination hospitalière du prélèvement
Le prélèvement d’organes est organisé par l’équipe de coordination hospitalière du prélèvement, composée de médecins et d’infirmières spécialement formés pour cette activité.

En lien avec les médecins réanimateurs et avec les chirurgiens, la coordination hospitalière a plusieurs rôles :

◦favoriser le recensement des défunts susceptibles d’être prélevés,
◦accueillir les familles et recueillir leur témoignage sur le choix du défunt envers le don de ses organes,
◦s’assurer que les examens biologiques et médicaux nécessaires au prélèvement sont faits,
◦prendre tous les contacts et toutes les informations nécessaires à l’attribution des organes et à l’organisation de leur transport,
◦coordonner le prélèvement des différents organes au bloc opératoire.
Tous les hôpitaux ne sont pas autorisés à pratiquer le prélèvement d’organes. Seuls ceux qui disposent d’un service de réanimation, des services techniques indispensables (anesthésie, radiologie, chirurgie…) et du personnel formé à cette activité peuvent le faire, avec l’accord des autorités de santé. Cependant, les établissements de soins « non autorisés » participent de plus en plus à l’activité : ils identifient et ils transfèrent les défunts pouvant être prélevés vers les hôpitaux autorisés.

Les équipes de greffe
Le prélèvement au bloc, le transfert puis la greffe des organes sont réalisés par les équipes de greffe. Elles sont rattachées à de grands centres hospitaliers comme les CHU (Centre Hospitalier Universitaire), équipés pour la chirurgie de pointe.

Seules les équipes médicales autorisées par le ministère de la Santé et spécialement formées à cette activité peuvent greffer. Les médecins greffeurs sont souvent des spécialistes (néphrologue ou urologue pour le rein, cardiologue pour le cœur, par exemple), qui se consacrent à temps plein à l’activité de greffe et au suivi des greffés.

La répartition des greffons est pilotée par la direction opérationnelle du prélévement et de la greffe de l’Agence de la biomédecine. Elle est composée :

◦du pôle national de répartition des greffons, situé au siège de l’Agence de la biomédecine à Saint-Denis / La Plaine, qui assure au travers de sa plateforme nationale de répartition des greffons la répartition et l’attribution des greffons à l’échelle nationale. Le pôle national de répartition des greffons est également responsable de la gestion de la liste nationale des patients en attente de greffe d’organes ou de cornée, et du registre national des refus de prélèvement.
◦de 4 entités régionales, les services de régulation et d’appui. Ces services de régulation et d’appui situés à Lille, Marseille, Rennes et Paris permettent de coordonner les activités de prélèvement et de greffe sur l’ensemble du territoire français, outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique et La Réunion) compris. En relation étroite avec les hôpitaux, ils assurent 24 heures sur 24 l’évaluation des donneurs et la régulation de leurs organes en provenance de la région qu’ils couvrent. Ils apportent également leur appui d’expert aux professionnels impliqués dans le prélèvement et la greffe. Ils favorisent enfin la mise en place de réseaux entre les établissements de santé.

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MessageSujet: Re: La greffe    La greffe  EmptyVen 18 Fév - 20:01

:merci10: Natou pour tes recherches qui sont très interéssantes a lire :fgeste002: :552791bisous_2
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MessageSujet: Re: La greffe    La greffe  EmptyJeu 5 Mai - 7:58

La muco même après une greffe, est toujours là. La greffe ne guérit pas la maladie, car les gènes "malades" ne sont pas sur le poumon mais dans la structure de l'ADN du patient... donc pour grossir le truc... le gène malade est partout dans le corps !
Les poumons du donneur ne remplacent pas les gènes du muco, ne remplacent pas l'ADN du muco, il remplace un organe seulement... or la cause de la maladie est d'origine génétique (sur l'ADN).
Bien entendu, après une greffe, le muco respire mieux, n'est plus encombré etc... puisque ses nouveaux poumons ne sont pas encombrés de mucus épais... mais la muco est toujours là, peut être moins agressive mais toujours là... et elle peut "ré-attaquer" les poumons sains, petit à petit... et une autre greffe sera alors peut être nécessaire...
Mais mais mais mais, il est important de dire, que la greffe améliore de manière significative la qualité de vie !!!!!

Pour l'instant il n'y a aucun traitement qui guérisse la maladie car il faut s'attaquer à la cause pour cela... et la cause est génétique... et on ne sait pas encore changer les gènes.
Donc les gènes du donneur ne se "donnent" pas au receveur, au muco. Le muco garde ses gènes mais il a d'autres poumons. La muco est donc toujours là et c'est bien pour ça que la recherche a besoin de moyens pour trouver le remède !!
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MessageSujet: Re: La greffe    La greffe  EmptyJeu 5 Mai - 8:23

Greffe et après-greffe

Quelle est la différence entre la greffe des poumons et la greffe cœur-poumons ?La greffe cœur-poumons est la greffe des premiers succès. Dans cette technique, on remplace le “bloc cœur-poumons” du patient par celui du donneur. Le cœur du patient qui est généralement sain peut alors être greffé sur un autre malade en attente d'une greffe cardiaque. On appelle cette procédure le “domino”. Cette technique a progressivement été remplacée par la greffe “bi-pulmonaire séquentielle“ qui permet de conserver le cœur du patient et de remplacer les deux poumons. La plupart des équipes dans le monde ont désormais adopté cette technique. Toutefois certaines équipes restent attachées à la greffe cœur-poumons, estimant notamment que certains aspects liés à la cicatrisation sont plus aisés dans cette technique.
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MessageSujet: Re: La greffe    La greffe  EmptyJeu 16 Juin - 15:42

Don et Greffe d'Organes en 2010
Résultats préliminaires des activités de prélèvement et de greffe en France en 2010 : légère hausse des greffes, stabilisation des prélèvements


principaux points à retenir
Les résultats préliminaires de l'activité de prélèvement et de greffe en France en 2010 témoignent d'une légère augmentation du nombre de greffes (+2,7 % - 4.705 contre 4.580 en 2009) et d'une stabilisation du nombre de donneurs prélevés (1.476 contre 1.481 en 2009).
Les greffes cardiaques et cardio pulmonaires restent stables, les greffes hépatiques, pulmonaires et rénales sont en légère hausse
On note aussi une augmentation des greffes rénales à partir de donneur vivant (281 contre 223 en 2009) ainsi que des greffes à partir de donneurs décédés après arrêt cardiaque (79 contre 70 en 2009).
Source : Agence de la biomédecine (Communiqué de Presse, 11 janvier 2011)
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